Début de la manifestation parisienne pour la défense de la fonction publique
La manifestation parisienne pour défendre le statut des fonctionnaires et les services publics, à l'appel de neuf organisations...

Début de la manifestation parisienne pour la défense de la fonction publique

La manifestation parisienne pour défendre le statut des fonctionnaires et les services publics, à l'appel de neuf organisations...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La manifestation parisienne pour défendre le statut des fonctionnaires et les services publics, à l'appel de neuf organisations syndicales, a démarré juste après 14H00 dans une ambiance bon enfant, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Plusieurs milliers de personnes ont commencé à défiler derrière un carré de tête où, fait exceptionnel, figuraient tous les grands leaders syndicaux, derrière une banderole proclamant: "Pour une fonction publique de progrès social, pour l'augmentation du pouvoir d'achat, pour l'emploi public".

Les manifestants répondaient, comme dans plus d'une centaine d'autres villes de France à un appel commun des syndicats CGT, CFDT, FO, Unsa, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA.

"À chaque fois que nous avons des propositions communes, des préoccupations communes, nous sommes ensemble, c'est le cas aujourd'hui, tant mieux", s'est réjoui Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.

"Les agents publics sont malmenés aujourd'hui et ils méritent d'être respectés", a-t-il souligné, regrettant que les fonctionnaires soient "trop souvent vus comme un coût et pas comme une richesse" et réclamant "une revalorisation salariale, une augmentation de la valeur du point" d'indice.

L'unité syndicale est "une très bonne chose", a insisté de son côté Philippe Martinez (CGT), estimant que "ça donne une autre image du syndicalisme que tous les syndicats défilent ensemble". Pour lui, "le message c'est la défense des services publics, c'est-à-dire une conception de la société française différente de celle du président de la République", et la défense de "l'égalité des citoyens sur l'ensemble du territoire".

Pascal Pavageau (FO) a jugé "très bien qu'il y ait une mobilisation avec l'ensemble des secrétaires généraux" des organisations syndicales, "bien sûr pour soutenir les fonctionnaires mais d'une manière générale pour dire: maintenant ça s'arrête!". "Si le gouvernement n'entend pas (...), ca pourrait prendre une dimension interprofessionnelle", a-t-il prédit.

Des étudiants se sont joints à la manifestation, certains positionnés en avant du carré de tête. "Tolbiac en lutte", ou "même Macron, même combat", proclamaient des pancartes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Début de la manifestation parisienne pour la défense de la fonction publique
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le