Les sénateurs ont appris le décès de l’ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2021. L’hémicycle a interrompu brièvement ses débats pour observer un instant de recueillement.
Décès de Valéry Giscard d’Estaing : minute de silence au Sénat
Les sénateurs ont appris le décès de l’ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2021. L’hémicycle a interrompu brièvement ses débats pour observer un instant de recueillement.
Il est 22h56, ce 2 décembre 2020, lorsqu’à la tribune de l’hémicycle du Sénat, le sénateur centriste du Tarn-et-Garonne, Pierre-Antoine Levi, annonce la nouvelle. « C’est avec beaucoup d’émotion que je viens d’apprendre la mort du président Valéry Giscard d’Estaing à l’instant. Le groupe Union centriste voulait s’associer à la peine de sa famille. » L’ancien chef de l’Etat est décédé ce mercredi, à l’âge de 94 ans dans sa propriété d’Authon dans le Loir-et-Cher. « Son état de santé s’était dégradé et il est décédé des suites du covid-19 », a indiqué sa famille dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse.
Les sénateurs, qui débattaient du projet de loi de finances pour 2021, ont observé une minute de silence dans l’hémicycle.
La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, présente pour l’examen des crédits de la mission médias, a salué les « réformes novatrices » de l’ancien président de la République, et a annoncé qu’un hommage lui serait rendu.
Un rapport sur les Frères musulmans sera présenté ce mercredi 21 mai en Conseil de défense, présidé par Emmanuel Macron. « Qu’est-ce qu’on apprend dans ce rapport qu’on ne savait déjà ? », interroge Julien Odoul, invité de la matinale de Public Sénat. Le député RN réclame « une politique pour éradiquer l’islamisme ».
Un rapport de 73 pages pointe le rôle joué par les Frères musulmans en France, avec une volonté d’entrisme dans la société. Un conseil de défense, prévu ce mercredi à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, devrait déboucher sur des « mesures ».
Selon le Centre d'analyse et de lutte contre les atteintes aux élus, installé en 2023 après l'incendie volontaire du domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins, les agressions visant les élus locaux ou parlementaires n’ont reculé que de 9,3 % en un an. Les deux tiers des faits reportés sont des menaces et outrages.
Deux jours après sa large victoire la tête de la présidence des Républicains, Bruno Retailleau a reçu un accueil triomphal au groupe LR du Sénat. Auprès de son ancien groupe qu’il a dirigé pendant 10 ans, le nouveau patron de LR a promis de refaire de la droite « l’élément central du débat politique ».