Déconfinement : Acte II

Déconfinement : Acte II

À la une de la presse régionale ce mardi : la 2e phase du déconfinement avec l’ouverture des bars et restaurants, la Corse coupée du continent, et les États-Unis qui s’embrasent après la mort de George Floyd.
Public Sénat

Par Fanny Conquy

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3 min

Publié le

Le Bien public : « Le jour tant attendu »

Les bars, les restaurants, les hôtels ou encore les salles de sport vont enfin pouvoir rouvrir leurs portes après deux mois et demi à l’arrêt.

Le journal a suivi quatre établissements qui se préparaient au grand jour notamment à Beaune et à Dijon. On voit bien sûr que les règles ne seront plus les mêmes qu’avant : dans les restaurants, moins de couverts, masques obligatoires pour le personnel et désinfection après chaque client. Dans les hôtels, pas de buffet le matin. Ou encore dans une salle de sport de Beaune, une machine sur deux a été condamnée pour respecter les distances.

Le Courrier de l’Ouest : « Les premiers cafés ont rouvert à minuit »

À Angers par exemple, se pose la question des terrasses. Les places en intérieur étant limitées, une solution serait d’étendre les tables en extérieur, comme c’est le cas dans certaines grandes villes, grâce à la piétonnisation de certaines rues, ou à la transformation de places de parkings en terrasses éphémères.

Autre enjeu pour les professionnels du secteur : réduire les contacts. Et on découvre que certains ont trouvé des solutions innovantes : comme la mise en place de QR Code sur les tables par exemple, afin de pouvoir télécharger le menu, et commander son plat, sans avoir à manipuler la carte.

Corse matin : « Les ailes coupées »

Selon un décret paru hier, le transport aérien entre la Corse et le continent resterait interdit jusqu’au 23 juin, sauf pour motifs impérieux, comme des raisons professionnelles ou de santé. Une mesure qui suscite un tollé dans le secteur du tourisme, déjà sinistré par ces longues semaines de confinement.

Le Conseil exécutif de Corse demande la tenue d’une réunion d’urgence en présence des ministres concernés. Objectif : faire modifier ce décret afin que la sécurité sanitaire soit assurée bien sûr, mais aussi que la saison touristique puisse démarrer.

La Dordogne libre : « Hôpital : les héros sont fatigués »

Après plus de deux mois sous tension et une épreuve inédite, le personnel hospitalier sort éprouvé de cette crise du Covid-19.

Le journal est allé à la rencontre de ces soignants, de ces aides-soignants, qui racontent ce que fut leur quotidien à l’hôpital, la fatigue physique et psychologique, les conséquences sur le moral, sur la vie de famille …

Et puis les interrogations sur la suite : « on a géré au mieux une pandémie à virus émergent, mais ce n’est sans doute pas la dernière. Il faut donc en tirer des enseignements pour l’avenir », nous dit un infectiologue mobilisé à Périgueux, pendant la crise.

Le Télégramme : « La poudrière américaine »

Aux États-Unis, une semaine après le décès de George Floyd, les violences embrasent le pays.

Les manifestations se multiplient : ces derniers jours des centaines de milliers d’Américains sont descendus dans les rues pour dénoncer les violences policières, le racisme et les inégalités sociales exacerbées par la crise du Covid-19.

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« Il faut sortir du macronisme, parce qu’il a fait beaucoup de mal à la démocratie », affirme Julien Aubert

Michel Barnier comme Premier ministre doit être « un choix d’opposition, de cohabitation » pour Julien Aubert. Sur la situation politique actuelle, Julien Aubert s’affiche en opposition à la politique menée par le camp présidentiel : « Le message des urnes en juin dernier, au premier comme au deuxième tour, c’est ‘on ne veut plus du en même temps, on ne veut plus d’Emmanuel Macron, et on ne veut plus du bloc central’ Qu’est-ce que l’on entend depuis quelques semaines ? Une reconstitution du bloc central ». Pour le vice-président des Républicains, « il faut sortir du macronisme, parce qu’il a fait beaucoup de mal à la démocratie, le ‘en même temps’ a fait beaucoup de mal à la démocratie ». Pour cela, Michel Barnier est « un excellent choix », à condition qu’il soit considéré comme « un choix d’opposition, de cohabitation » précise le vice-président des Républicains. En ce qui concerne les ministres pouvant composer le futur gouvernement, Julien Aubert estime qu’ « il ne sera pas compréhensible pour les électeurs d’avoir un gouvernement de gauche et de macronistes, alors que pendant 7 ans les Républicains ont déclaré qu’ils étaient un parti d’opposition […] et qu’ils avaient un problème de nature avec le macronisme ». Hier matin, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur a annoncé sa démission en diffusant sur X/Twitter sa lettre de démission adressée à Ursula von der Leyen. Dans ce courrier, l’ancien commissaire européen dénonce la gouvernance de la présidente de la Commission européenne : « Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom – pour des raisons personnelles qu’en aucun cas vous n’avez discutées directement avec moi – et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège ». Pour Julien Aubert, le fait que « la présidente de la Commission européenne parvienne à forcer le choix d’un Etat fondateur de l’Union en lui faisant un chantage au portefeuille, cela montre bien que l’influence de la France s’est affaiblie ». Dans la foulée de cette démission, Emmanuel Macron a ainsi proposé Stéphane Séjourné pour remplacer Thierry Breton. Un choix que le vice-président des Républicains qualifie de « recasage ».

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