Déconfinement : un vote « de petites manœuvres » selon François Patriat
Cet après-midi, le Sénat a voté contre le plan de déconfinement du gouvernement. François Patriat, chef de file des sénateurs LREM au sénat s'est dit « stupéfait par le manque d'unité nationale » et critique un vote « politico politicien, de petites manœuvres » de la part des sénateurs LR et socialistes. Le « sénat ne sort pas grandit de cette opération », selon lui.

Déconfinement : un vote « de petites manœuvres » selon François Patriat

Cet après-midi, le Sénat a voté contre le plan de déconfinement du gouvernement. François Patriat, chef de file des sénateurs LREM au sénat s'est dit « stupéfait par le manque d'unité nationale » et critique un vote « politico politicien, de petites manœuvres » de la part des sénateurs LR et socialistes. Le « sénat ne sort pas grandit de cette opération », selon lui.
Public Sénat

Par Cécile Sixou

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Il est « stupéfait ». À la sortie de l’hémicycle, François Patriat, chef de file des sénateurs LREM ne décolère pas du vote des sénateurs contre le plan de déconfinement du gouvernement. « Aujourd’hui ne pas donner au gouvernement  la confiance pour mener  le déconfinement  me paraît être un très mauvais signal, le Sénat ne sort pas grandit de cette opération ». Pour le sénateur, ce plan est nécessaire non seulement  « à la reprise économique », mais aussi pour des questions sanitaires «  il peut y avoir de graves drames si la France ne repart pas ».

« Un vote de petites manœuvres »

Avec une majorité d’abstention des LR et un vote contre des socialistes, le texte n’a pas été adopté. Ce vote est un vote  politique estime François Patriat qui ne va pas dans le sens de l’intérêt général « ce sont des petites manœuvres , des arrières pensées politiques » , les Français ne « vont pas comprendre ».
Le sénateur dénonce le paradoxe de « ceux qui en mars ne voulaient pas du confinement et criait au loup demande aujourd’hui son prolongement » et déplore que le sénat n’accompagne pas le gouvernement.  « Le gouvernement avance sur une ligne de crête entre la protection des Français et le redémarrage de notre pays, ça devrait être un moment d’unité nationale ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le