La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Déjeuner de plusieurs ténors LR autour de Sarkozy
Par Public Sénat
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Nicolas Sarkozy a invité Les Républicains à "reprendre l'offensive" avec une campagne pour les législatives "plus ouverte sur la droite populaire", lundi lors d'un déjeuner avec plusieurs ténors LR, selon un responsable du parti.
"Il faut reprendre l'offensive avec une campagne plus ouverte sur la droite populaire", a affirmé M. Sarkozy, au lendemain de l'élimination au premier tour de la présidentielle du candidat de la droite François Fillon.
L'ex-chef de l'État a remis en cause plusieurs points du programme de M. Fillon, en demandant que soit supprimée l'augmentation de la TVA (le projet de M. Fillon prévoyait de l'augmenter de deux points), d'être plus souple sur la suppression de postes de fonctionnaires (500.000 non remplacements de postes dans le projet Fillon), d'ajouter au programme la défiscalisation des heures supplémentaires, une des mesures phares de son quinquennat....
Parmi les convives autour de l'ancien chef de l'Etat et candidat malheureux à la primaire de la droite figuraient plusieurs de ses proches: Brice Hortefeux, Christian Jacob, Éric Woerth, François Baroin ou encore Laurent Wauquiez.
Le parti Les Républicains avait réuni son comité politique lundi matin au lendemain de la défaite historique de son candidat à la présidentielle pour trouver une position commune sur les consignes concernant le second tour qui opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Le bureau politique a avalisé en soirée cette position qui exclut l'abstention face à la présidente du FN.
"Personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays", a affirmé lundi M. Baroin.
Après avoir évoqué plusieurs "erreurs" dans son camp ayant conduit à l'élimination de son candidat, celui qui était pressenti comme Premier ministre de M. Fillon en cas de victoire a assuré que Les Républicains sont "prêts à gouverner" en cas de majorité aux élections législatives de juin.
Dimanche soir, après l'annonce des résultats, Christian Jacob, chef de file des députés LR, avait appelé la droite et le centre à se mobiliser "dès maintenant" pour les législatives. Il s'était montré convaincu que leurs "idées restent majoritaires" en France, même si le candidat d'En Marche! semble en position de gagner la présidentielle face à la candidate FN.
M. Woerth avait, pour sa part, estimé que "ce n'est pas la droite et le centre qui ont perdu, c'est François Fillon qui a perdu".