Démission de Delevoye : Gilles Le Gendre salue une «décision d’homme politique responsable»
Le président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale a réaffirmé que l’ancien haut-commissaire à la réforme des retraites était « parfaitement de bonne foi ». Il a salué son départ, motivé par le seul fait, selon lui, de préserver la réforme.

Démission de Delevoye : Gilles Le Gendre salue une «décision d’homme politique responsable»

Le président du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale a réaffirmé que l’ancien haut-commissaire à la réforme des retraites était « parfaitement de bonne foi ». Il a salué son départ, motivé par le seul fait, selon lui, de préserver la réforme.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Il avait exprimé sur Twitter de la « tristesse », après l’annonce de la démission de Jean-Paul Delevoye. Sur les chaînes parlementaires, en partenariat avec Le Figaro Live, Gilles Le Gendre, président du groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale a précisé qu’il s’agissait de « la tristesse de l'ami ».

Après une semaine de révélations sur ses activités et mandats non déclarés, le patron du groupe majoritaire a salué le geste qui permet, d’après lui, à la réforme d’arriver à son terme. « Ce qui compte, c’est le fait qu’il a pris une décision d'homme politique responsable, qui n'a qu'une finalité, que la réforme, à laquelle il a consacré toute son énergie et son talent depuis deux ans, puisse voir le jour. Il n’a pris cette décision qu’en fonction de ce critère-là, sans du tout reconnaître de culpabilité ou autre », a-t-il expliqué dans Audition publique.

Au cours du week-end, élus de la majorité et membres du gouvernement se sont relayés sur les plateaux télé et radio pour défendre la « bonne foi du ministre ». Gilles Le Gendre l’assure encore ce lundi, « Jean-Paul Delevoye est parfaitement de bonne foi », mais il a « commis des erreurs, des négligences ».

Interrogé sur la personnalité qui pourrait être à même de remplacer rapidement l’ancien chiraquien, Gilles Le Gendre ne s'est pas étendu sur le « casting ». Sur l’hypothèse d’une réforme d’un dossier repris en main par le Premier ministre en personne, le député de Paris n’y a pas vu d’obstacle, précisant que cela s’était déjà produit dans le passé. « Cela me paraît très baroque mais après tout il en a parfaitement le droit. »

Dans la même thématique

Démission de Delevoye : Gilles Le Gendre salue une «décision d’homme politique responsable»
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Démission de Delevoye : Gilles Le Gendre salue une «décision d’homme politique responsable»
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Démission de Delevoye : Gilles Le Gendre salue une «décision d’homme politique responsable»
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le