Démission de Villiers: le groupe REM « pas foncièrement amené à prendre position »
"La démission du général de Villiers n'est pas foncièrement un sujet sur lequel" le groupe des députés REM à l'Assemblée est ...

Démission de Villiers: le groupe REM « pas foncièrement amené à prendre position »

"La démission du général de Villiers n'est pas foncièrement un sujet sur lequel" le groupe des députés REM à l'Assemblée est ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"La démission du général de Villiers n'est pas foncièrement un sujet sur lequel" le groupe des députés REM à l'Assemblée est "amené à prendre position", a déclaré mercredi à l'AFP son vice-président Gilles Le Gendre.

"Néanmoins, en tant que membre de la commission des Finances, je ferai remarquer que ce qui est fondamental, c’est que le budget de la Défense est le seul dont on connaisse la hausse sur cinq ans", a précisé le député de Paris, après la démission du chef d'Etat-major des armées Pierre de Villiers.

"Il sera de 50 milliards en 2022 (2025 en fait, selon les engagements de l'exécutif, NDLR), soit 2% du PIB. C’est paradoxal qu'une polémique s’ouvre alors que le budget de la Défense est le seul à être sanctuarisé", a-t-il ajouté.

Le 14 juillet, le président Macron avait rappelé les militaires à l'ordre, en faisait allusion au désormais ex-chef d'état-major des armées, qui avait protesté devant des députés contre l'effort financier demandé aux armées en 2017.

Il a assuré que le budget des Armées connaîtrait une hausse dès 2018 afin de respecter l'engagement d'atteindre 2% du PIB d'ici 2025. Les crédits budgétaires seront portés à "34,2 milliards d'euros, dont 650 millions d'euros de provisions" pour les opérations extérieures (contre 450 actuellement), a-t-il dit.

L'enveloppe des armées augmentera donc de l'ordre de 1,3 milliard d'euros par rapport à 2017. Les experts estiment à deux milliards d'euros l'effort annuel nécessaire pour atteindre un budget défense équivalent à 2% du PIB, soit 50 milliards d'euros, en 2025.

Partager cet article

Dans la même thématique

Démission de Villiers: le groupe REM « pas foncièrement amené à prendre position »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le