Après une semaine de polémique (voir notre article), le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers a présenté sa démission. « Le président de la République a eu l’occasion de saluer le général des armées, Pierre de Villiers. Il lui a rendu hommage pour ses remarquables états de service » a rapporté, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, lors du point presse hebdomadaire du Conseil des ministres. C’est le général François Lecointre qui le remplace à la tête de l’état-major des armées. « Il est issu de l’armée de terre qui dispose d’une solide expérience interarmées » a précisé le porte-parole du gouvernement avant de mettre en exergue la jeunesse du nouveau chef d’état-major. « C’est un général jeune dont l’action pourra s’inscrire dans la durée ce qui est important au moment où nous allons actualiser la loi de programmation militaire (…) ça nous paraît essentiel d’avoir quelqu’un qui est né en 1962 et qui pourra accompagner le grand projet que nous allons porter pour notre armée » a insisté Christophe Castaner. Le président de la République a évoqué « ce qui marque le parcours de cet homme d’exception » qu’est François Lecointre. « Un héros, reconnu comme tel, qui a su combattre et libérer des soldats Français notamment en 1995 dans la guerre de Bosnie-Herzégovine (…) Il a su monter à l’assaut (…) à la baïonnette » a détaillé Christophe Castaner.
Le budget 2018 de la Défense « permet de protéger le pays »
Emmanuel Macron a assuré mercredi en Conseil des ministres que le budget 2018 de la Défense « serait un budget qui permet de protéger le pays ». « Le président de la République a réaffirmé son engagement sur la montée progressive du budget des armées jusqu'à atteindre 2% du PIB en 2025, avec en 2018 une première marche significative, et inédite depuis de très longues années », a affirmé M. Castaner. Le chef de l'Etat s'est engagé à porter le budget défense à 34,2 milliards d'euros en 2018 contre 32,7 milliards cette année.
Le général Lecointre prendra ses fonctions jeudi et accompagnera le chef de l'État et la ministre des Armées Florence Parly sur la base aérienne 125 d'Istres (Bouches-du-Rhône).