Départ d’une députée LREM: on ne part pas “quand la houle monte”, critique Guérini (LREM)

Départ d’une députée LREM: on ne part pas “quand la houle monte”, critique Guérini (LREM)

Le député LREM Stanislas Guérini a critiqué lundi le départ du parti de la députée Frédérique Dumas, estimant que la majorité...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député LREM Stanislas Guérini a critiqué lundi le départ du parti de la députée Frédérique Dumas, estimant que la majorité présidentielle n'est pas "un navire de croisière" que l'on quitterait "quand la houle monte".

La majorité présidentielle n'est "ni le Titanic ni le Costa Concordia", a estimé M. Guérini sur Sud Radio alors que la députée a dit avoir "le sentiment d'être sur le Titanic". "Ce n'est pas un navire de croisière qu'on emprunte quand il fait beau et dont on part quand la houle monte. C'est précisément maintenant qu'il faut tenir la barre", a-t-il ajouté.

"Évidemment c'est difficile ce qu'on a engagé pour le pays (...) On a décidé d'essayer de transformer ce pays en profondeur, donc on se heurte à beaucoup de difficultés, donc c'est maintenant qu'il faut être solide", a-t-il exhorté.

Estimant qu'"on a parfois un petit peu" tendance à ne parler que des "choses négatives", il a jugé qu'"il y a beaucoup de signaux faibles qui montrent que le pays commence sa transformation, et ça, ça me motive", a-t-il insisté.

La députée Barbara Pompili, qui avait été candidate au Perchoir face à Richard Ferrand, a de son côté regretté sur Cnews le départ de Mme Dumas, jugeant que le fait que LREM "n'arrive pas à retenir des gens de cette qualité, c'est un problème qu'il faut prendre à bras le corps et qu'on regarde en face".

Elle a évoqué "des problèmes de fonctionnement dans le groupe" LREM, de "relations avec l'exécutif". "Il manque de la coordination, de la préparation en amont des dossiers", a-t-elle ajouté.

Frédérique Dumas pourrait-elle entraîner avec elle d'autres députés LREM ? "Beaucoup de députés aimeraient être mieux utilisés, ils ont abandonné des choses pour venir travailler pour le projet d'Emmanuel Macron", a-t-elle remarqué, en estimant qu'il fallait "les remotiver".

La députée des Hauts-de-Seine Frédérique Dumas a annoncé dimanche soir à l'AFP qu'elle quittait La République en marche pour rejoindre l'UDI, ainsi que le club de Xavier Bertrand, La Manufacture.

Il s'agit de la deuxième défection dans le groupe LREM à l'Assemblée, après le départ de l'ex-PS Jean-Michel Clément, qui s'était opposé à la loi Asile et immigration.

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Départ d’une députée LREM: on ne part pas “quand la houle monte”, critique Guérini (LREM)
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le