Dure semaine pour Les Républicains qui ont été secoués par l’ « affaire Muselier » et le départ de deux figures du parti, le maire de Toulon, Hubert Falco et le maire de Nice, Christian Estrosi.
« Tout ça, est misérable. Nous sommes dans une vie politique qui a perdu ses codes d’honneur. Aujourd’hui, on peut trahir sa famille politique pour aller à la gamelle, de manière aussi banale que ça » lâche le député LR, Aurélien Pradié. La tête de liste LR pour les régionales en Occitanie vise nommément Christian Estrosi mais aussi Thierry Mariani, ancien LR qui conduit la liste rassemblement nationale en région PACA, mais aussi Jean-Paul Garraud, ancien LR, tête de liste RN en Occitanie. Des anciens cadres de son parti qu’il compare « à des jeunes chiens devant un sac de croquettes ».
« Je suis dur parce que je pense que ce qui désespère nos concitoyens c’est le fait que les responsables politiques soient devenus de petites girouettes » ajoute-t-il.
Ecartelé entre la majorité présidentielle et le RN, Aurélien Pradié reconnaît « que c’est dur d’être de droite. C’est parce que c’est dur qu’il faut avoir le courage de l’être ».
Dans les colonnes du Figaro, Christian Estrosi a demandé aux Républicains de « dire clairement qu’en toutes circonstances et dans toutes les élections, ils feront barrage à l’extrême droite avant toute chose ».
« Nous sommes très clairs » […] Je n’ai rien à voir avec le Rassemblement national », lui répond Aurélien Pradié. « Je comprends que des électeurs puissent se perdre dans le vote RN mais ceux qui les représentent au RN sont des imposteurs. Ils s’intéressent à tout sauf à l’avenir de nos concitoyens » poursuit-il avant d’indiquer en avoir marre « de voir d’un côté comme de l’autre des opportunistes politiques se faire passer pour des femmes et des hommes courageux. Ils sont tout, sauf courageux ».