C’est l’un des principaux évènements de ce second tour des élections régionales et départementales. La chute finale. Dernier département communiste de France, le Val-de-Marne a basculé à droite ce dimanche. Déjà lors des municipales 2020, les communistes avaient perdu des cités stratégiques, comme Champigny-sur-Marne, et le changement de couleur politique du département était annoncé.
Dans un effet domino, le LR Olivier Capitanio l’emporte donc face au président PCF sortant, Christian Favier. « C’est une victoire qui s’est construite dans le temps. Sans les victoires aux municipales, il n’y aurait pas eu ce soir de victoire aux départementales », a commenté le sénateur UDI Laurent Lafon. Selon les premiers résultats, la droite gagnerait dans plusieurs cantons clé, lui permettant de prendre la majorité départementale. L’entourage du président sortant a reconnu la victoire de leur opposition. Porte-Parole du PCF, Ian Brossat a rendu hommage à Christian Favier sur le plateau de France 3. « Christian Favier est un grand Monsieur. Je lui garderai mon admiration. Si on avait plus d’élus comme lui, on n’aurait peut-être pas autant d’abstention », a-t-il affirmé.
« Les Val-de-Marnais ont fait le choix d’une majorité de droite pour le département », constate « avec regret » ce dimanche soir dans un communiqué la Fédération PS du Val-de-Marne.
« Le Val-de-Marne se réveillera demain avec un Conseil départemental de droite. Une union large de la gauche et des écologistes aurait peut-être pu éviter ce basculement. Merci à Christian Favier pour son action inlassable. Le combat continu », a écrit dans la foulée sur Twitter Sophie Taillé Polian, la sénatrice du Val-de-Marne et coordinatrice nationale de Génération.S.
A droite, la présidente de la région Ile-de-France, jubile après sa propre victoire. « Et une autre très bonne nouvelle ce soir : la droite républicaine fait basculer le dernier département communiste de France, le Val-de-Marne ! Un grand bravo à tous nos valeureux élus qui depuis des décennies défendent leurs convictions face à des vents parfois violents », a écrit sur Twitter Valérie Pécresse.