La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Départements : « L’État nous doit beaucoup d’argent » déclare Stéphane Troussel
Par Public Sénat
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Pour financer le manque à gagner de la taxe d’habitation qu’Emmanuel Macron souhaite supprimer, le gouvernement envisage de transférer la taxe foncière des départements vers les communes.
« Vous savez, l’État n’a toujours pas tenu ses engagements, vis-à-vis des départements concernant le financement des allocations individuelles de solidarité » déclare Stéphane Troussel, président PS du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis avant d’ajouter : « L’État nous doit beaucoup d’argent sur ses allocations, dont il nous avait dit, la main sur le cœur, qu’il allait les compenser à l’euro près. Donc déjà qu’il tienne ses engagements ».
« Même les engagements pris par le Premier ministre, Edouard Philippe, en octobre dernier, à Marseille, au Congrès des départements de France, ne sont toujours pas tenus. Alors si en plus il devait nous priver d’une ressource, qui est la seule sur laquelle nous avons encore un peu d’autonomie, la situation des départements deviendrait particulièrement difficile » conclut-il.
Edouard Philippe avait alors annoncé la reconduction d'un fonds d'urgence pour les départements les plus en difficulté, ainsi que des propositions sur le financement des allocations individuelles de solidarité. Il avait également confirmé que l'État prendrait à sa charge la mise à l'abri et l'évaluation des mineurs non accompagnés.