Départements : « L’État nous doit beaucoup d’argent » déclare Stéphane Troussel

Départements : « L’État nous doit beaucoup d’argent » déclare Stéphane Troussel

Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, était l’invité de Territoires d’Infos, mercredi matin, sur Public Sénat. Pour le socialiste, le gouvernement ne tient pas ses engagements envers les départements.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pour financer le manque à gagner de la taxe d’habitation qu’Emmanuel Macron souhaite supprimer, le gouvernement envisage de transférer la taxe foncière des départements vers les communes.

« Vous savez, l’État n’a toujours pas tenu ses engagements, vis-à-vis des départements concernant le financement des allocations individuelles de solidarité » déclare Stéphane Troussel, président PS du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis avant d’ajouter : « L’État nous doit beaucoup d’argent sur ses allocations, dont il nous avait dit, la main sur le cœur, qu’il allait les compenser à l’euro près. Donc déjà qu’il tienne ses engagements ».

« Même les engagements pris par le Premier ministre, Edouard Philippe, en octobre dernier, à Marseille, au Congrès des départements de France, ne sont toujours pas tenus. Alors si en plus il devait nous priver d’une ressource, qui est la seule sur laquelle nous avons encore un peu d’autonomie, la situation des départements deviendrait particulièrement difficile » conclut-il.

Edouard Philippe avait alors annoncé la reconduction d'un fonds d'urgence pour les départements les plus en difficulté, ainsi que des propositions sur le financement des allocations individuelles de solidarité. Il avait également confirmé que l'État prendrait à sa charge la mise à l'abri et l'évaluation des mineurs non accompagnés.

Dans la même thématique

Paris : Commission of Bruno Retailleau at the National Assembly
6min

Politique

Immigration : l’abrogation de la circulaire Valls voulue par Bruno Retailleau va-t-elle avoir un effet sur le nombre de régularisations ?

Dans un discours adressé aux préfets cette semaine, le nouveau ministre de l’Intérieur a fixé comme priorité la réduction de l’immigration illégale, mais aussi légale. Pour ce faire, il annonce revenir sur la fameuse circulaire Valls de 2012 qui permet la régularisation d’un peu moins de 30 000 personnes par an, mais ne donne pas de consigne particulière concernant les régularisations dans les métiers en tension prévues dans la dernière loi immigration.

Le