Dans un article intitulé « Jean Castex : une passion immodérée pour les jets de la République », Mediapart écrit que « l’ancien maire de Prades utilise de manière frénétique les Falcon de l’escadron de transport 00.060, des appareils d’une unité de l’armée que les membres de l’exécutif peuvent louer, notamment pour des trajets longs ou les urgences »
« 16 fois sur 315 déplacements (en 2021). Si j’ai bien compté », a d’abord tempéré la ministre interrogée par Public Sénat avant d’expliquer : « On doit tous comprendre qu’un Premier ministre quand il se déplace répond à un certain nombre d’impératifs de sécurité. Il a un certain nombre de personnes qui se déplacent avec lui. Mais aussi une obligation de revenir très vite s’il y a un problème qui fait qu’il n’a pas exactement les mêmes contraintes que d’autres personnes y compris d’autres ministres ».
La ministre poursuit dans sa défense du chef du gouvernement. « Il s’agit de quelques déplacements. Plus on peut en faire en train mieux c’est. Mais quand on a des contraintes comme le Premier ministre, ça peut s’entendre ».
A la veille d’un déplacement du chef de l’Etat à Belfort sur la relance du nucléaire en France, la ministre de la Transition écologique confirme qu’Emmanuel Macron fera des annonces « sur le développement des énergies renouvelables. Mais aussi il se fondera sur la sécurisation de notre nucléaire ancien et la relance de nouveau réacteurs nucléaires »
Le président de la République se rendra sur le site de fabrication des turbines équipant les centrales nucléaires françaises, propriété depuis 2015 de l’américain General Electric (GE).
Cette visite coïncide justement avec le rachat imminent par EDF, auprès du conglomérat américain, des activités de l’ex-Alstom dans les turbines nucléaires. La vente controversée à GE avait été décidée lorsqu’Emmanuel Macron était ministre de l’Economie en 2014.
« La situation de 2014 n’est pas celle de maintenant. On avait un grand groupe Alstom qui avait une branche énergie en difficulté. Ce n’était pas inutile à l’époque de séparer de cette branche énergie pour sauver la branche transport. On peut tous s’en féliciter car les transports chez Alstom, aujourd’hui, ça marche bien », a défendu Barbara Pompili.
« C’est pourquoi nous sommes en train de mettre en place tous les écosystèmes pour réindustrialiser notre pays […] A la fin, il y aura eu plus d’emplois construits que de détruits », assure-t-elle.