Dernières questions du quinquennat au Sénat

Dernières questions du quinquennat au Sénat

Entre bilan du quinquennat et ambiance de campagne, le Sénat a achevé jeudi ses travaux à l'approche des élections, après l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Entre bilan du quinquennat et ambiance de campagne, le Sénat a achevé jeudi ses travaux à l'approche des élections, après l'Assemblée mercredi, avec une dernière séance de questions au gouvernement agitée mais bon enfant.

"Nous nous retrouvons début juillet dans la même composition. Ca n'arrivera pas à tout le monde!" a lancé à l'ouverture de la séance le président (LR) de la Haute assemblée Gérard Larcher, en allusion à la recomposition de l'Assemblée nationale à l'issue des législatives de juin. Le Sénat, à majorité de droite, sera renouvelé pour moitié en septembre.

En clôture une heure plus tard, dans un hémicycle où certains faisaient des selfies, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert, pince-sans-rire, a remercié les sénateurs pour "la qualité, la courtoisie le plus souvent dans nos débats", provoquant des rires dans l'assistance.

Les questions aux 20 membres du gouvernement présents - sans le Premier ministre Bernard Cazeneuve en déplacement en Chine - ont été l'occasion pour des poids-lourds de la droite de dresser un réquisitoire du quinquennat, entre "situation sociale inquiétante" (Alain Milon, LR), "impuissance" sur la scène internationale (Jean-Pierre Raffarin, LR) et "fiasco" de la politique pénale (Philippe Bas, LR).

"Nous sommes fiers d'avoir mené une vraie politique de gauche", a notamment rétorqué la secrétaire d’État aux Personnes handicapées Ségolène Neuville, anaphore sur la fierté à la clé.

Harlem Désir (Affaires européennes) a aussi martelé que "la voix" de la France continuera d'être portée "quel que soit le résultat des échéances à venir".

Leila Aïchi, ancienne écologiste passée au MoDem, s'est permis d'inviter la ministre de l'Environnement Ségolène Royal à rejoindre pleinement Emmanuel Macron dans la campagne présidentielle. "Courage, Mme la ministre, soyons En marche", lui a-t-elle lancé dans un sourire.

Le Sénat a ensuite adopté à une très large majorité, mais contre l'avis du gouvernement, une proposition de loi LR sur la compétence sur l'eau et l'assainissement des communautés de communes. Pour que ce texte puisse entrer en vigueur, il faudra qu'il soit adopté dans les mêmes termes à l'Assemblée.

Les groupes politiques, commissions d'enquête et commissions permanentes poursuivront leurs activités, a souligné M. Larcher.

Dans la même thématique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Dernières questions du quinquennat au Sénat
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le