Des députés LREM pour inscrire la « participation citoyenne » dans la Constitution
Plus d'une centaine de députés LREM plaident jeudi pour l'inscription de la "participation citoyenne" parmi les missions...

Des députés LREM pour inscrire la « participation citoyenne » dans la Constitution

Plus d'une centaine de députés LREM plaident jeudi pour l'inscription de la "participation citoyenne" parmi les missions...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Plus d'une centaine de députés LREM plaident jeudi pour l'inscription de la "participation citoyenne" parmi les missions parlementaires fixées par la Constitution, dans une tribune publiée sur le site du Monde.

Durant la campagne présidentielle, le citoyen, "véritable acteur du débat démocratique, a été écouté, consulté, mais il a aussi proposé, amendé, modifié, corrigé" et ce rôle "doit pouvoir se prolonger au sein de nos institutions et dans l’ensemble de la vie politique", estiment ces députés emmenés par Paula Forteza et Matthieu Orphelin.

Emmanuel Macron a lui-même souhaité que la "représentativité" vive "non pas seulement une fois tous les cinq ans, mais au quotidien, dans l’action du législateur", rappellent-ils.

Avec le projet de révision constitutionnelle, "nous ne pouvons nous permettre de décevoir" et "la participation citoyenne doit trouver sa place" parmi les mesures visant "une vie démocratique plus dynamique", aux côtés de la limitation du cumul des mandats dans le temps ou la diminution du nombre de parlementaires.

"Référendum d’initiative partagé" et "droit de pétition" actuel: "ces mécanismes ne sont pas suivis d’effet" à ce jour, relèvent ces députés, auxquels se sont joints deux MoDem, Erwan Balanant et Mohamed Laqhila.

"De nombreuses initiatives encourageantes émergent au sein du Parlement: l’organisation d’ateliers citoyens pour participer à l’élaboration de projets de loi, le lancement d’un +Civic Bus+ arpentant le territoire, la réalisation de consultations sur des missions d’information, le développement d’une plateforme recueillant des questions citoyennes écrites au gouvernement. Ce sont des premiers exemples à amplifier", selon eux.

Ces députés proposent "que favoriser la participation citoyenne devienne une mission parlementaire de valeur constitutionnelle", avec une inscription à l’article 24, au même rang que le vote de la loi, le contrôle de l’action du gouvernement et l'évaluation des politiques publiques.

"Cette nouvelle proximité doit permettre une communication directe entre les citoyens et les parlementaires", qui "pourraient ainsi devenir les vecteurs de la réconciliation entre citoyens et représentants politiques", considèrent ces élus de la majorité, qui espèrent "pouvoir recueillir un soutien au-delà des clivages politiques".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le