Des « frondeurs » sur le projet de loi asile? Attal (LREM) n’y « croit pas du tout »
Le porte-parole de La République en Marche, Gabriel Attal, a affirmé mercredi ne pas croire "du tout à la perspective de...

Des « frondeurs » sur le projet de loi asile? Attal (LREM) n’y « croit pas du tout »

Le porte-parole de La République en Marche, Gabriel Attal, a affirmé mercredi ne pas croire "du tout à la perspective de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le porte-parole de La République en Marche, Gabriel Attal, a affirmé mercredi ne pas croire "du tout à la perspective de frondeurs" au sein du groupe à l'Assemblée, alors que certains élus de la majorité critiquent le projet de loi asile-immigration.

"Je ne crois pas du tout à la perspective de frondeurs au sein du groupe La République en marche", a déclaré le député des Hauts-de-Seine devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP).

Outre le fait que tous ces élus se sont "engagés sur un programme", cet ex-socialiste a pointé une différence avec les frondeurs du précédent quinquennat pour les "avoir vus un peu de l'intérieur": "il y avait derrière une contestation de fond de la ligne politique" et "des ego" qui avaient la volonté de "se faire une place".

"Là, il n'y a pas le début du commencement de cela au sein de LREM", a-t-il affirmé, tout en reconnaissant "des interrogations, des questions" légitimes, notamment sur le texte asile-immigration qui sera débattu dans l'hémicycle à compter de lundi.

"Il n'y a pas de contestation de la ligne politique qui est portée par le gouvernement", a-t-il martelé.

Interrogé sur le groupe majoritaire à l'approche du premier anniversaire de l'élection d'Emmanuel Macron, M. Attal a reconnu qu'au départ il avait fallu "une entrée dans l'atmosphère" pour ce groupe composé en grande partie de novices en politique, mais a jugé qu'aujourd'hui, "tout le monde a trouvé sa place".

Mardi, le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a rappelé à l'ordre les contestataires de son groupe sur le texte asile-immigration, les incitant à renoncer à défendre des amendements dans l'hémicycle, et agitant une menace voilée d'exclusion.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01129335_000011
6min

Politique

ZFE, ZAN : les sénateurs LR demandent « à être pris au sérieux » sur l’écologie

A l’Assemblée, « le socle commun » se fracture autour du projet de loi de simplification adopté de justesse cet après-midi. Après la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) obtenue par LR et le RN, les députés macronistes avaient annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte. Au Sénat, la majorité LR dénonce la méthode du gouvernement en matière de transition écologique qui consiste, selon eux, à rajouter « encore plus de contraintes » aux Français.

Le

Francois Fillon tribute to Joel Le Theule, December 11, 2022
2min

Politique

Affaire des emplois fictifs : François Fillon condamné en appel à quatre ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité

La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.

Le