Quelque 154 députés et sénateurs français de tous les bords politiques demandent au président François Hollande la reconnaissance de l'État de Palestine, dans un courrier transmis dimanche à l'AFP.
"La France doit marquer sa volonté de sortir de l’impasse sur ce conflit en réaffirmant solennellement, au nom du droit inaliénable à l’autodétermination, que le peuple palestinien est fondé à se doter d’un État. Il en va du respect du droit international comme de la sécurité d’Israël", écrivent ces parlementaires au chef de l'Etat.
"Monsieur le président, montrez-vous à la hauteur de l’enjeu et ne manquez pas ce rendez-vous avec l'Histoire, en reconnaissant dès à présent l'Etat de Palestine", demandent-ils.
Mathieu Hanotin le 3 janvier 2017 à Paris
AFP/Archives
La plupart des groupes politiques, de gauche comme de droite, sont représentés dans la liste des signataires. Dans celle-ci figurent notamment Gilbert Roger, sénateur socialiste et président du groupe d'amitié France-Palestine, les communistes Marie-George Buffet et Pierre Laurent, les sénatrices écologistes Aline Archimbaud et Esther Benbassa, les socialistes Marie-Noëlle Lienemann, Mathieu Hanotin et Catherine Tasca, ainsi que du parti de droite Les Républicains Jean-Luc Reitzer et Michel Voisin.
Le président palestinien a salué cette lettre comme "un signal clair de la volonté de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix du fait du refus du gouvernement israélien de mettre fin à l'occupation des Territoires palestiniens et de sa volonté de détruire par tous les moyens la solution à deux États".
Ce principe diplomatique, qui fait référence depuis des décennies, est porté par l'ONU et l'Union européenne et c'est également cette solution de la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël qui était porté par la conférence organisée par Paris en janvier.
Récemment, le président américain Donald Trump a créé la surprise en s'en distanciant, s'alignant ainsi, accusent une grande partie des Palestiniens, sur la position israélienne.
Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020. Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche.
5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.
Le
Le direct
Arnaque, phishing, rançongiciels : les Français pris pour cible
Arnaque, phishing, rançongiciels : les Français pris pour cible