Des zones toujours aussi blanches.
Malgré les plans à répétition des centaines de communes en France n’ont toujours accès au réseau. On les appelle des zones blanches c'est-à-dire des pans entiers du territoire qui ne sont pas connectés. Alors qu’elles ont été les mesures mises en place par les gouvernements successifs ? Avec quels résultats ? Réponses en fait et en chiffres.

Des zones toujours aussi blanches.

Malgré les plans à répétition des centaines de communes en France n’ont toujours accès au réseau. On les appelle des zones blanches c'est-à-dire des pans entiers du territoire qui ne sont pas connectés. Alors qu’elles ont été les mesures mises en place par les gouvernements successifs ? Avec quels résultats ? Réponses en fait et en chiffres.
Public Sénat

Par Marie Bremeau et Adrien BAGET

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

En mars 2015, le premier ministre Manuel Valls annonce la fin des zones blanches en France pour fin 2016. Pourtant deux ans après, 541 communes sont toujours privées de réseau, ce qui signifie l'impossibilité de passer un appel avec son portable, ni d’émettre ou de recevoir des messages par texte et encore moins de se connecter à Internet. Malgré trois plans gouvernementaux depuis 2008, de droite comme de gauche, la fracture territoriale numérique est bien réelle. Le Grand Est, l’Occitanie et la nouvelle Aquitaine sont les régions les plus touchées par ces zones blanches. À l’échelle de l’Europe, la France est à la traîne, elle se classe 24e sur 28e en termes de couverture 4G. En janvier 2018, c’est au tour du gouvernement d'Édouard Philippe de s’emparer du sujet, faire en 3 ans ce que l’on n’a pas fait en 15 ans. Le gouvernement a passé d'ailleurs un accord avec les opérateurs Orange, Free ou SFR à hauteur de 3 milliards d’euros pour investir massivement dans des relais d'antenne partagés, pour généraliser l’accès à Internet partout sur le territoire d’ici 2020. Alors à l’heure du bilan, la promesse de Manuel Valls n’a pas été tenue, rendez-vous dans trois ans pour voir si celle de l’actuel gouvernement le sera.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Des zones toujours aussi blanches.
3min

Politique

Assassinat Mehdi Kessaci : le sénateur écologiste, Guy Benarroche appelle le gouvernement à mener des actions de prévention contre le narcotrafic

Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci militant écologiste dont le deuxième frère a été assassiné la semaine dernière par des narcotrafiquants, a interpellé le gouvernement aux questions d’actualité. « Le volet prévention et social a été oublié dans la loi contre le narcotrafic », a-t-il estimé.

Le

Des zones toujours aussi blanches.
6min

Politique

Narcotrafic : Raphaël Glucksmann défend « une politique sans naïveté aucune sur la sécurité »

Présent au congrès de l’Association des maires de France, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann propose de « lancer une grande convention de la décentralisation citoyenne où on discute partout ». Pour les municipales, le coprésident de Place Publique défend « une ligne de clarté, c’est-à-dire sans alliance avec LFI ». A Paris, il s’oppose ainsi à toute alliance avec Sophia Chikirou.

Le