L'ex-ministre de Jacques Chirac, Lucette Michaux-Chevry, sa fille Marie-Luce Penchard, ex-ministre des Outre-mer sous Nicolas Sarkozy et son petit-fils, Alexandre Penchard ont été placés en garde à vue mardi à Pointe-à-Pitre dans le cadre d'une affaire de détournement de fonds présumé, selon la police judiciaire.
Ils ont été entendus sur commission rogatoire d'un juge d'instruction dans le cadre d'une enquête du parquet national financier, a indiqué la direction interrégionale de la police judiciaire de Guadeloupe à l'AFP, confirmant une information parue dans des médias locaux.
Les trois personnes ont été remises en liberté à l'issue de leur garde à vue.
Marie-Luce Penchard à l'Elysée, le 27 juin 2018 à Paris
AFP/Archives
Les soupçons concernent les conditions de réalisation de travaux d'ordre privé de ces trois personnalités, à leurs domiciles personnels mais aussi dans des locaux du mouvement politique de Marie-Luce Penchard.
Il pourrait s'agir, selon les médias locaux, d'une entente permettant aux entreprises de travaux d'obtenir des marchés publics à Basse-Terre, dont Marie-Luce Penchard est l'actuelle maire, et la communauté d'agglomération du Sud-Basse-Terre, présidée par Mme Michaux-Chevry.
Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».
A une centaine de jours des élections municipales, l’Assemblée nationale a finalement adopté en seconde lecture la proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local, au terme d’un chemin semé d’embuches.
Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.
Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.