Deux députés de La République en marche, Matthieu Orphelin et Paula Forteza, ont lancé vendredi une initiative de questions citoyennes au gouvernement visant à "dépoussiérer" l'exercice et à "renforcer les liens entre élus et citoyens".
"Avec cette initiative, l'exercice des questions au gouvernement est... dépoussiéré", estiment dans un communiqué les deux députés, qui se disent "résolus à favoriser la participation et le dynamisme démocratiques".
Concrètement, M. Orphelin (Maine-et-Loire) et Mme Forteza (Français de l'étranger) poseront chaque mois deux questions écrites au gouvernement proposées par des citoyens à travers la plateforme Your Priorities, pilotée par une ONG basée en Islande ().
Les questions seront sélectionnées par les deux élus, "notamment parmi celles les plus discutées sur la plateforme", celles-ci pouvant "être inspirées des préoccupations des citoyens concernés", mais ne devant "pas concerner uniquement des situations individuelles".
La députée LREM Paul Forteza lors d'un débat à l'Assemblée nationale, le 28 juillet 2017 à Paris
AFP/Archives
A titre d'exemple, ils citent le cas d'une assistante maternelle à Angers qui souhaiterait "utiliser un vélo triporteur pour transporter les enfants qu'elle garde, alors que la réglementation routière", exige le port d'un casque, ce qui n'est pas possible pour les enfants en très bas âge.
"Ces questions citoyennes au gouvernement seront déposées au Journal Officiel, doublées par un courrier des deux députés au membre du gouvernement concerné", afin notamment de le "sensibiliser" à la démarche et "à l'intérêt d'y répondre avec célérité et précision", expliquent les deux élus.
Les réponses écrites des ministres, qui pourront être complétées de vidéos ou messages sur les réseaux sociaux, "seront rendues publiques et diffusées largement", ajoutent-ils.
Pour Mme Forteza, rapporteure du groupe de travail de l'Assemblée sur la démocratie numérique et ancienne d'Etalab, service de Matignon chargé de coordonner l'ouverture des données publiques, et M. Orphelin, cette "démarche s'inscrit dans l'esprit des réformes engagées dès 2017 par le président de l'Assemblée Nationale, François de Rugy, dans l'optique de +replacer le Parlement au cœur de la République+".
Les deux députés ont déjà lancé de précédentes initiatives dans le même esprit, telles le "Parlement ouvert" pour Matthieu Orphelin dans sa circonscription du Maine-et-Loire ou le "Bureau ouvert" tous les vendredis à l'Assemblée pour les personnes ayant un projet d'ouverture du Parlement par le numérique, pour Paula Forteza.
Comme d'autres élus, ils ont aussi ouvert l'accès à leur agenda parlementaire et affichent la transparence sur leurs dépenses de frais de mandat.
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Michel Barnier s’est finalement résolu à déclencher le 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale. Le gouvernement pourrait donc chuter dès mercredi, car malgré les concessions faites au RN, Marine Le Pen a confirmé que son camp se joindrait aux voix de la gauche lors de l’examen de la motion de censure du NFP. Pointée du doigt par le camp macroniste, la gauche refuse d’assumer toute part de responsabilité dans cette situation d’instabilité et prépare l’après Barnier.
Interrogé quelques minutes après le recours au 49.3 du Premier ministre, le sénateur communiste du Val-de-Marne pointe la responsabilité d’Emmanuel Macron qui a « occasionné un désordre social, politique et démocratique ».
Interrogé quelques minutes avant l’utilisation du 49.3 par Michel Barnier, le président du groupe centriste au Sénat a pesté contre la volonté de Marine Le Pen de censurer le gouvernement s’il n’évolue pas sur la désindexation des retraites sur l’inflation.