Deux hommes jugés lundi en comparution immédiate pour avoir menacé Balkany
Deux hommes, qui avaient été placés en garde à vue jeudi pour avoir pris à partie et menacé le maire de Levallois-Perret Patrick...

Deux hommes jugés lundi en comparution immédiate pour avoir menacé Balkany

Deux hommes, qui avaient été placés en garde à vue jeudi pour avoir pris à partie et menacé le maire de Levallois-Perret Patrick...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Deux hommes, qui avaient été placés en garde à vue jeudi pour avoir pris à partie et menacé le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany seront jugés en comparution immédiate lundi, a indiqué dimanche le parquet de Nanterre.

A l'issue des 48h de garde à vue, les deux hommes ont été déférés samedi soir devant un juge des libertés et de la détention qui les a placés en détention provisoire, selon le parquet.

Ils comparaîtront lundi pour "intimidations" et "menaces de mort envers une personne dépositaire de l'autorité publique", l'un d'entre-eux étant aussi poursuivi pour des menaces de mort envers une des deux femmes qui ont pris la défense du maire jeudi après-midi.

Le maire de Levallois-Perret a affirmé dans un communiqué vendredi avoir été "agressé dans la rue par deux militants de la LDNA", la Ligue de défense noire africaine, qui lui reprochait de "ne pas intervenir dans un conflit d'ordre privé" concernant une commerçante de la ville.

M. Balkany a déclaré avoir tenté de couper court à la conversation, mais il écrit que les deux hommes l'ont "invectivé et insulté tout au long du chemin menant à l'Hôtel de Ville" avant que l'un des deux ne le "bouscul(e)" en l'attrapant "par l’épaule".

Une gardienne d'immeuble et une agente administrative de la ville se sont interposées, a indiqué Isabelle Balkany, première adjointe du maire. Elles ont été elles aussi "prises à partie et bousculées par les deux hommes".

Sur son compte twitter, la LDNA a dénoncé une garde à vue "abusive" de son porte-parole et d'un militant. "Nous sommes dans le cas classique de victimes véritables d'agressions à qui l'on cherche (à) faire endosser le rôle inverse", peut-on lire dans un communiqué.

L'association parle d'une "tentative d'intimidation" sur une commerçante de la part du maire, accusant ce dernier d'un "comportement particulièrement violent".

Patrick et Isabelle Balkany sont en attente de leur jugement dans deux affaires judiciaires. Le 13 septembre, la justice doit rendre sa décision dans un premier volet de "fraude fiscale" et le 18 octobre, elle doit trancher dans un second volet où le couple est soupçonné de "blanchiment à grande échelle".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Deux hommes jugés lundi en comparution immédiate pour avoir menacé Balkany
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le