Deux prétendants LR à la présidentielle ? « Si ça continue, il y en aura zéro » prévient Aubert
Le député LR Julien Aubert a averti lundi son camp du risque d'avoir "zéro" candidat à la présidentielle, après les huées...

Deux prétendants LR à la présidentielle ? « Si ça continue, il y en aura zéro » prévient Aubert

Le député LR Julien Aubert a averti lundi son camp du risque d'avoir "zéro" candidat à la présidentielle, après les huées...
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Le député LR Julien Aubert a averti lundi son camp du risque d'avoir "zéro" candidat à la présidentielle, après les huées récoltées par Valérie Pécresse lors du Conseil national du parti présidé par Laurent Wauquiez.

"Il y aura sans doute, à un moment donné, à ouvrir cet débat. Il ne faut pas se le cacher. De toute évidence, il y a dans notre famille politique plusieurs personnes qui aujourd’hui souhaitent être candidat à la présidentielle. C'est une erreur et si ça continue comme ça, il y en aura zéro", a déclaré M. Aubert sur LCP.

"Ca n'est pas le moment. Les Français sont gorgés de politique. Ils ne veulent plus en entendre parler. Et puis quand vous perdez une élection, votre premier devoir c'est de faire un inventaire et de reconstruire. Donc ce n'est pas le moment. On vient d'élire un président, si on n'était pas d’accord avec lui il fallait se présenter", a poursuivi le secrétaire général adjoint de LR en charge de la formation.

Alors que Mme Pécresse a plaidé samedi l'existence de "deux droites", pour M. Aubert, "historiquement, il y en a trois, voire quatre". "Centriste, libérale, gaulliste… Ca, ce sont les idées. Ensuite vous avez une évolution sociologique sous-estimée depuis dix, quinze ans avec la mondialisation, sur le fait que vous avez des territoires qui gagnent et des territoires qui perdent", a expliqué le député du Vaucluse.

"Parfois, on a surjoué les différences (...) En réalité elles sont attachées à peu près aux mêmes valeurs. Les deux droites veulent du développement économique, libérer les énergies, le retour de l'autorité", a-t-il développé.

"Je n'ai jamais caché le fait que la fusion entre le RPR et l'UDF était une erreur. Fondamentalement, je suis pour le retour d'un RPR rénové, c'est-à-dire un parti de droite populaire, patriote, sur une ligne européenne plutôt eurocritique. Vous avez des gens qui ne se sentent pas à l'aise avec ça, certains s'en vont, mais ils ont aussi fait leur temps, et d'autres restent", a-t-il expliqué.

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