Le Premier ministre Édouard Philippe a salué mardi devant les députés LREM, un an après sa nomination, une majorité devenue "un vrai point de force", contrairement à ce qui avait pu être prédit, selon des propos rapportés.
"Rappelez-vous avant même votre élection, on se demandait même si vous seriez capables de vous exprimer en public. Vous formez une majorité d'une grande solidité, d'une grande loyauté envers l'exécutif. La majorité devient un vrai point de force", a déclaré le chef du gouvernement lors de la réunion du groupe majoritaire.
"Contrairement à ce qui a été dit, la majorité est solide, efficace, constructive et déterminée", a-t-il ajouté, d'après un autre participant.
"La transformation du pays et la détermination à tenir les engagements du président sont deux choses perçues par nos concitoyens. C’est l’aimant qui soude la majorité et qui anime le gouvernement", a complété Édouard Philippe, selon une source gouvernementale.
Une source parlementaire a observé que le Premier ministre n'avait pas été "dans l'autocélébration": "Ce n'est pas l'état d'esprit qu'attendent les Français, ce serait à côté de la plaque".
L'ensemble du gouvernement et les parlementaires de La République en marche sont invités mardi en fin de journée à un "moment de convivialité" marquant le premier anniversaire de l'élection d'Emmanuel Macron. La date choisie coïncide avec les un ans à Matignon d’Édouard Philippe, qui n'a lui-même pas sa carte d'adhérent à LREM mais devrait être présent.
Lors de la réunion hebdomadaire des députés macronistes, le Premier ministre est par ailleurs revenu sur les blocages d'universités, qualifiant de "lamentable" le fait d'empêcher la tenue des examens et soulignant qu'il était fils d'enseignants et attaché à la valeur des diplômes.
Affichant sa "détermination", il a aussi réaffirmé qu'il n'y aurait pas de report des premiers résultats de la nouvelle plateforme d'admission post-bac Parcoursup, attendus le 22 mai, ce qui coïncide avec une journée de mobilisation dans la fonction publique.
Enfin, sur les violences ayant marqué le défilé du 1er mai à Paris, Édouard Philippe a jugé que "le problème n'a pas disparu" et que "plusieurs mesures peut-être à froid devront être prises contre ces casseurs".