Didier Guillaume : « Il faut qu’Emmanuel Macron réussisse »

Didier Guillaume : « Il faut qu’Emmanuel Macron réussisse »

Didier Guillaume, président du groupe PS du Sénat, était l’invité de L’Epreuve de vérité, en partenariat avec l’AFP et Les Echos, ce jeudi. Le sénateur de la Drôme, qui avait été directeur de campagne de Manuel Valls pour la primaire PS, a alterné soutien à Emmanuel Macron et critiques de certaines mesures. Sur la nouvelle […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Didier Guillaume, président du groupe PS du Sénat, était l’invité de L’Epreuve de vérité, en partenariat avec l’AFP et Les Echos, ce jeudi. Le sénateur de la Drôme, qui avait été directeur de campagne de Manuel Valls pour la primaire PS, a alterné soutien à Emmanuel Macron et critiques de certaines mesures.

Sur la nouvelle réforme du code du travail, il estime qu’elle est « évidemment » dans la filiation de la loi El Khomri. S’il a voté contre les habilitations sur les ordonnances avec son groupe, il « salue le dialogue social » qui a eu lieu et « attend de voir ». « Cette loi pour moi est mitigée. Je ne la jette pas aux orties, mais je n’en fais pas l’alpha et l’oméga ».

« Que le PS ne soit pas dans l’opposition frontale »

Interrogé sur la ligne du Parti socialiste, Didier Guillaume affirme : « Dans la reconstruction du PS, (…) je participerai à faire en sorte que le PS ne soit pas dans l’opposition frontale, en faisant  communiqué sur communiqué, contre tout, mais en étant plutôt vigilant. (…) Car il faut que la France réussisse et il faut qu’Emmanuel Macron réussisse. Pas par rapport à lui » précise le président du groupe PS de la Haute assemblée. Comprendre « pour la France ».

« Quand on passe son temps à s’opposer, on a du mal après à proposer. Et les socialistes, contrairement à d’autres partis d’extrême gauche ou autres, ne sont pas là pour être dans la rue, contre tout, mais pour accéder à nouveau au pouvoir un jour et avoir un projet politique fort qui peut rassembler une majorité » selon Didier Guillaume, qui annonce qu’il n’ira pas à la manifestation du 12 septembre contre la loi travail. Il prévient qu’« il ne faut pas courir après Jean-Luc Mélenchon car il courra toujours plus vite que nous, car nous ne sommes pas sur la même base politique et idéologique ».

Didier Guillaume estime que la reconstruction au PS « prendre beaucoup de temps ». « Ils font ce qu’ils peuvent. La direction collégiale à 26 personnes, ce n’est sûrement pas évident ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Mouvement ‘bloquons le pays le 10 septembre 2025’
5min

Politique

Electeur de Jean-Luc Mélenchon, plutôt diplômé, jeune et issu de ville moyenne : qui se cache derrière « Bloquons tout » ?

Selon une étude de la Fondation Jean-Jaurès, le profil sociologique et politique des partisans de « Bloquons tout » diffère fortement du mouvement des gilets jaunes. Les électeurs de gauche radicale y sont surreprésentés. Peu d’ouvriers et de retraités, mais surtout des cadres, des étudiants et des lycéens, qui n’excluent pas la violence comme mode opératoire.

Le

Blois: Exclusive Olivier Faure with staff at the Socialist Party s summer university
7min

Politique

Retraite à 62 ans, 900 euros de plus pour les bas salaires, économies réduites à 21 milliards d’euros : « L’autre chemin » du PS pour le budget

Le Parti socialiste a présenté, lors de son université d’été à Blois, ses contre-propositions budgétaires. Entre hausse d’impôts pour les très riches et baisse des aides aux entreprises, le PS veut étaler l’effort de réduction du déficit. En cas de nomination à Matignon d’un premier ministre de gauche, Olivier Faure espère pouvoir passer des compromis pour adopter ce budget. Et si Emmanuel Macron lui proposait, on comprend qu'il ne dirait pas « non »...

Le