Dijon : « Il n’y a pas eu d’anticipation en matière de renseignements » reconnaît Christophe Castaner

Dijon : « Il n’y a pas eu d’anticipation en matière de renseignements » reconnaît Christophe Castaner

Interrogé sur les événements de Dijon par la sénatrice centriste de Côte d’Or, Anne-Catherine Loisier, Christophe Castaner a reconnu « il n’y avait pas eu d’anticipation en matière de renseignements » et assure qu’il n’était pas question que la République recule face à « des hordes sauvages totalement insupportables ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lors des questions d’actualité du Sénat, le ministre de l’Intérieur est évidemment revenu sur les affrontements qui ont opposé, pendant plusieurs jours, des jeunes d’origine tchétchènes et les habitants d’un quartier populaire de Dijon. C’est la sénatrice centriste de Côte d’Or, Anne-Catherine Loisier qui a interrogé Christophe Castaner. Pourquoi ces événements « n’ont-ils pas été anticipés par les services de renseignements » ? « Pourquoi a-t-il fallu attendre trois jours pour que des renforts soient effectifs ? ».

Sans répondre à ces deux questions, Christophe Castaner a d’abord reconnu « qu’au moment où ce groupe d’individus est apparu dans la ville de Dijon (les jeunes d’origine tchétchène), il n’y avait pas eu d’anticipation en matière de renseignements ». Un constat fait également par le maire PS de Dijon, François Rebsamen.« Il y a dans la police ce qu’on appelle le Renseignement territorial. Ce sont eux qui doivent prévenir les préfets, le maire, d'événements graves qui vont se passer sur le territoire à l’avance par des informations qu’ils récupèrent. En vérité, ils ont été en deçà de la main puisque personne n’a vu venir cette horde de Tchétchènes qui sont venus faire respecter leur droit à eux qui n’est pas celui de la République ». a-t-il déploré sur BFMTV.

« Des hordes sauvages totalement insupportables »

Le ministre a ensuite parlé « de hordes sauvages totalement insupportables » avant de réaffirmer « qu’il n’était pas question qu’il y ait un mètre carré dans notre pays où la République recule, y compris face à ces violences extrêmes ».

En ce qui concerne Dijon, le ministre a demandé au préfet à ce que 200 hommes et femmes des services de police et de gendarmerie restent présents la BRI et le RAID restent sur place dans les jours qui viennent.

« Je sais l’émotion. Je la partage. Ce qui s’est passé est inacceptable, insupportable. Sachez qu’où que ce soit en France, nous ferons reculer ces pratiques de voyous ».

 

 

Dans la même thématique

Dijon : « Il n’y a pas eu d’anticipation en matière de renseignements » reconnaît Christophe Castaner
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Dijon : « Il n’y a pas eu d’anticipation en matière de renseignements » reconnaît Christophe Castaner
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le