Dans une prise de parole devant la presse, le chef de file des Insoumis a ironisé sur le « défilé à l’Élysée », une réunion des chefs de partis à laquelle il n’a pas été convié.
Jugeant le chef de l’État « responsable du chaos », l’ancien député a continué d’exiger une élection présidentielle anticipée, seul moyen de sortir de « l’impasse » selon lui. « Le départ d’Emmanuel Macron est une exigence légitime », a-t-il scandé, aux côtés des principales figures de son mouvement.
L’ancien candidat à la présidentielle s’est également montré très critique sur la succession de consultations organisées par Sébastien Lecornu, affirmant que « les députés n’ont pas été élus pour s’entendre entre copains » et que « la volonté des votes ne se marchande pas ».
Alors que socialistes, écologistes et communistes ont répété qu’ils étaient prêts à gouverner, si Emmanuel Macron faisait appel à l’un d’entre eux pour Matignon, Jean-Luc Mélenchon a également critiqué ses anciens alliés, avec lesquels les désaccords stratégiques se sont creusés. « Nous appelons les partis signataires du programme du Nouveau Front populaire à se ressaisir, à renoncer aux exclusives contre les Insoumis, et à faire le choix au retour au programme qui nous a rendus victorieux en 2024 », a-t-il fait savoir.