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En direct. Crise politique : la réunion avec les chefs de parti « doit être un moment de responsabilité collective », avertit l’Élysée

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En direct. Crise politique : la réunion avec les chefs de parti « doit être un moment de responsabilité collective », avertit l’Élysée

Reconduction de Sébastien Lecornu ou nomination d'un nouveau locataire à Matignon ? C’est la dernière ligne droite avant la désignation d’un Premier ministre qui devrait avoir lieu avant la fin de la journée. Les forces politiques, hors RN et LFI, sont conviés à l’Elysée à 14h30.
Simon Barbarit

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Le président de la République a convié dans la nuit les chefs de parti et chefs de groupe à l’Assemblée nationale à 14h30 à l’Elysée, sauf le Rassemblement national et La France insoumise.

Un Premier ministre doit être nommé d’ici « vendredi soir » après la démission fracassante lundi de Sébastien Lecornu lundi matin. Les deux jours de négociations qui ont suivi pour tenter d’arracher, en l’absence de toute majorité à l’Assemblée, un accord de non-censure du futur gouvernement, vont elle aboutir à la reconduction de Sébastien Lecornu ou un nouveau Premier ministre ?

13h40

« En phase », les partis de gauche « demandent une cohabitation et un premier ministre de gauche et écologiste »

Réunies, à l’exception de La France Insoumise, en visio avant la rencontre de la dernière chance avec Emmanuel Macron, les formations de gauche ont dégagé une position commune. « On est en phase. On demande une cohabitation et un premier ministre de gauche et écologiste », confie à publicsenat.fr un haut responsable du Parti socialiste, conformément au message envoyé par la gauche, hors LFI, depuis la fin du mois d’août et l’université d’été du PS à Blois.

12h40

La réunion avec les chefs de parti « doit être un moment de responsabilité collective », dit l’Élysée

La réunion organisée ce vendredi à 14h30 par Emmanuel Macron avec les chefs de parti, hormis le Rassemblement national et la France insoumise, « doit être un moment de responsabilité collective », a déclaré l’Elysée. Cette courte déclaration adressée à la presse est la seule expression de la présidence depuis l’invitation envoyée cette nuit aux partis politiques. Manière de mettre la pression. Depuis ce matin, les partis du socle commun sont vent debout devant l’hypothèse d’un gouvernement Lecornu II.
12h00

La réunion des groupes à l’Elysée vise à « protéger » Emmanuel Macron « de la dissolution », dénonce Jordan Bardella

Tenu à l’écart de la rencontre entre les chefs de partis et de groupe à l’Assemblée nationale et le président de la République, Jordan Bardella a critiqué une « réunion de la dernière chance » qui « vise à le protéger de la dissolution », et non à « défendre l’intérêt du peuple français ».

Dans un post sur le réseau social X, le président du RN affirme que son parti « s’honore de ne pas y être convié », taclant qu’ils ne sont « pas à vendre aux macronistes ».

11h50

 Gérard Larcher demande la présence des présidents de groupes du Sénat à  la réunion à l’Elysée

Gérard Larcher n’a pas vraiment apprécié de voir les sénateurs ne pas être conviés à l’Elysée. Selon les informations du Figaro, le Président du Sénat a envoyé un SMS à Emmanuel Macron pour que les présidents de groupes de la chambre haute soient également conviés.

11h40

Les forces de gauche, hors LFI, vont se réunir en visioconférence avant la réunion à l’Élysée

Les partis de gauche en dehors des Insoumis vont faire le point entre eux, par visioconférence à midi, a appris Public Sénat d’un des participants, confirmant une information de BFMTV.
9h40

« Le départ d’Emmanuel Macron est une exigence légitime », lance Jean-Luc Mélenchon

Dans une prise de parole devant la presse, le chef de file des Insoumis a ironisé sur le « défilé à l’Élysée », une réunion des chefs de partis à laquelle il n’a pas été convié.
Jugeant le chef de l’État « responsable du chaos », l’ancien député a continué d’exiger une élection présidentielle anticipée, seul moyen de sortir de « l’impasse » selon lui. « Le départ d’Emmanuel Macron est une exigence légitime », a-t-il scandé, aux côtés des principales figures de son mouvement.
L’ancien candidat à la présidentielle s’est également montré très critique sur la succession de consultations organisées par Sébastien Lecornu, affirmant que « les députés n’ont pas été élus pour s’entendre entre copains » et que « la volonté des votes ne se marchande pas ».
Alors que socialistes, écologistes et communistes ont répété qu’ils étaient prêts à gouverner, si Emmanuel Macron faisait appel à l’un d’entre eux pour Matignon, Jean-Luc Mélenchon a également critiqué ses anciens alliés, avec lesquels les désaccords stratégiques se sont creusés. « Nous appelons les partis signataires du programme du Nouveau Front populaire à se ressaisir, à renoncer aux exclusives contre les Insoumis, et à faire le choix au retour au programme qui nous a rendus victorieux en 2024 », a-t-il fait savoir.
9h06

La reconduction de Lecornu ne serait « pas un bon signal », pour Hervé Marseille

C’est l’hypothèse qui tient la corde ce vendredi matin, celle de la reconduction de Sébastien Lecornu. Mais ce n’est pas celle plébiscitée par le président du groupe centriste du Sénat, et patron de l’UDI, Hervé Marseille. « Ce n’est pas un bon signal […] parce que les Français ne vont pas comprendre. Ils vont se dire : tout ça pour ça », a-t-il fait valoir su le plateau de BFMTV.

Hervé Marseille qui n’a pas voulu participer aux négociations avec le Premier ministre sortant dénonce « l’opacité » de la composition du précédent gouvernement. « On ne connaît même pas le budget », a-t-il tancé.

8h30

Emmanuel Macron convie les forces politiques à l’Elysée à 14h30

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le président de la République a convié les chefs de partis et de groupes à l’Assemblée nationale à 14h30 à l’Elysée, à l’exception de la France insoumise et du Rassemblement national. Avec l’objectif annoncé de nommer un Premier ministre d’ici ce soir, ce à quoi s’est engagé Emmanuel Macron, par la voix de Sébastien Lecornu sur le plateau de France 2 mercredi soir. Une nouvelle tentative de désamorçage d’une crise politique qui ne cesse de s’accentuer, après la démission précipitée de l’ex-ministre des Armées lundi matin.

Et le temps file. En ligne de mire : parvenir à déposer le projet de budget pour 2026 lundi au plus tard, pour qu’il puisse être adopté avant la fin de l’année. Et aussi, éviter la menace d’une censure, et d’une dissolution de l’Assemblée nationale.

Si le président de la République n’a laissé aucune indice pour l’heure, son entourage évoque une future prise de parole, alors que le chef de l’Etat ne s’est pas encore exprimé sur la situation intérieure depuis le début de la semaine. Mais différents scénarios font leur chemin depuis hier. En haut de la liste, l’hypothèse de Jean-Louis Borloo était dans toutes les bouches hier, il a assuré néanmoins ne pas avoir été contacté par l’Elysée. La renomination de Sébastien Lecornu, bien qu’il a affirmé avoir « terminé sa mission », est également avancée.

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Le nom du centriste est évoqué pour Matignon, alors que la pays n’a plus de premier ministre. « Il est en capacité de parler à tout le monde », salue le secrétaire général de l’UDI, le sénateur Olivier Henno. Chez les LR, on reconnaît qu’« il n’est pas inféodé à Macron ». Mais au PS, on continue à demander un premier ministre de gauche.

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