Revenant sur les violences urbaines qui ont secoué la France au début de l’été dernier, et auxquelles ont pris part de nombreux mineurs, Gabriel Attal a évoqué un renforcement des sanctions, ciblant aussi bien les jeunes responsables de violences et de dégradations que leurs parents.
« Je ne me résoudrais pas à ce que l’on préfère attendre plutôt que de donner une lourde peine alors que souvent, c’est très tôt qu’il aurait fallu agir. Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins de 16 ans », a expliqué le Premier ministre. Il prévoit ainsi la création de « travaux d’intérêt éducatif », qui seront l’équivalent des « travaux d’intérêt général », car en l’état actuel du droit, de telles peines ne peuvent être prononcées à l’encontre de ces mineurs de moins de 16 ans, a expliqué Gabriel Attal.
Le chef du gouvernement, qui envisage également « une révision de l’échelle des sanctions dans les établissements scolaires », a résumé sa philosophie avec une formule : « Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies. Tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter ! ».
« Nous soutiendrons la mise en place de travaux d’intérêt général pour les parents de jeunes délinquants qui se sont totalement et volontairement soustraits à leurs obligations et responsabilités parentales », a encore annoncé le Premier ministre. Il a en revanche évoqué la mise en place de dispositifs d’aide spécifiques pour certaines familles. « Lorsque l’on est une mère seule, dans certains quartiers, l’on peut être totalement dépassé par la dérive de ses enfants.