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Agriculture, bas salaires, logement : ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Gabriel Attal

Paris: Debate regarding the draft law on pension system reform at the National Assembly.

Agriculture, bas salaires, logement : ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Gabriel Attal

Le Premier ministre a prononcé mardi après-midi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Un moment qui était particulièrement attendu, alors que le monde agricole est fortement mobilisé pour dénoncer le poids des normes et des contraintes environnementales, mais aussi les choix politiques opérés par Bruxelles. Revivez les temps forts de son intervention.
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Le Premier ministre prend la parole, ce mardi 30 janvier, à partir de 15 heures devant les députés, pour présenter les grandes lignes de son programme de réformes. Le nouveau chef de gouvernement est attendu sur les classes moyennes et la transition écologique, mais il devrait aussi s’exprimer sur la crise du monde agricole, alors que le mouvement de protestation des agriculteurs se poursuit, avec des blocages tout autour de Paris.

Sa déclaration sera lue en même temps au Sénat par le numéro deux du gouvernement : le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Gabriel Attal se rendra en personne au Palais du Luxembourg mercredi, pour présenter aux sénateurs les contours de son action.

Gabriel Attal se passera en revanche du vote de confiance qui permettrait de conforter sa légitimité. En l’absence de majorité absolue et dans un contexte de forte fracturation politique, le scrutin pourrait tourner au camouflet pour le Premier ministre, moins d’un mois après sa nomination.

16h20

« Rien ne résiste au peuple français ! »

« Ces axes que je vous ai présentés sont une réponse aux enjeux de la Nation, probablement pas la seule, mais le reflet d’une ambition que nous portons avec le président de la République. Ils correspondent aussi aux rêves qu’une génération avait appris à ne plus porter : trouver un emploi stable, acquérir un logement, fonder une famille, faire des sacrifices mais acceptables s’ils servent à l’ascension de leurs enfants, aimer les paysages, une culture commune, une société libre et tenue », a énuméré Gabriel Attal en guise de péroraison.

« Je sais les attentes des Français, je sais qu’ils ne me pardonneront rien », a estimé le Premier ministre, sacré personnalité politique préférée des Français dans un récent sondage, une situation plutôt rare pour un chef de gouvernement.

« Être français en 2024, c’est une fierté. Notre société est plus ouverte, plus audacieuse, plus pionnière que l’image que nous nous renvoyions de nous-même », a encore déclaré le chef du gouvernement.

"Être Français en 2024, dans un pays qui, il y a dix ans seulement, se déchirait sur le mariage pour tous, c’est pouvoir être Premier ministre en assumant ouvertement son homosexualité, preuve que le pays bouge, que les mentalités évoluent, qu’il n’y a aucune raison de céder à la fatalité"

« Nous ne serons jamais une puissance moyenne qui se résignerait au déclin avec fatalité, nous ne sommes pas condamnés à agir mais déterminés à agir, parce que nous sommes la France et que rien ne résiste au peuple français ! », a conclu Gabriel Attal, au terme d’1h20 de prise de parole, sous les applaudissements des députés de la majorité.

16h17

Fin de vie : Gabriel Attal annonce « un projet de loi sur l’aide active à mourir », avant la fin de l’été

Le chef de l’Etat promet depuis de longs mois une réforme sur la fin de vie. Sa présentation, initialement prévue en septembre dernier, mais reportée au mois de décembre puis de février, devrait finalement avoir lieu « avant la fin de l’été », annonce Gabriel Attal. « Nos compatriotes nous appellent à revoir notre droit, c’est un appel grave auquel nous devons répondre », a-t-il constaté.

En plus de cette réforme toujours en construction, le Premier ministre a indiqué vouloir renforcer les unités de soins palliatifs dans le pays, avec l’objectif de déployer « une unité par département ».

16h14

Egalité femmes-hommes : « Elle sera au cœur des engagements de mon gouvernement », affirme Gabriel Attal

Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a présenté deux mesures en faveur des droits des femmes qu’il veut faire porter à son gouvernement. « Réarmer la France c’est continuer à conquérir de nouveaux droits », a-t-il affirmé. Il a d’abord rappelé la transformation du congé parental en congé de naissance, plus court et « mieux rémunéré, que les parents pourront se répartir entre eux », une annonce qui avait déjà été faite par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse le 16 janvier dernier. Gabriel Attal a également rappelé la volonté de son gouvernement d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Le vote final du texte du projet de loi constitutionnelle visant à constitutionnaliser le droit à l’avortement doit avoir lieu cet après-midi au Palais Bourbon, et le 28 février au Sénat.  

16h12

Lois Egalim : Attal promet une « vague de contrôles sans précédent »

Gabriel Attal réitère qu’il apportera des « réponses rapides, partout là où c’est possible », en faveur des agriculteurs. Tout en listant ses principales annonces de la semaine dernière, le chef du gouvernement a fixé de nouveaux objectifs : l’inscription dans la loi « l’objectif de souveraineté alimentaire » ou encore le déblocage dans les prochains jours d’un nouveau fonds d’urgence pour soutenir la viticulture en crise.

Dans la « vague de contrôle sans précédent » engagée pour faire respect le cadre législatif relatif à la fixation des prix dans l’alimentaire, Gabriel Attal précise que les montants des amendes seront reversés aux agriculteurs. Un grand plan de contrôle sur la traçabilité des produits est également amorcé.

Le gouvernement veut, enfin, engager avec les régions un travail pour que les aides à l’installations, destinées aux jeunes agriculteurs, puissent « être versées dans les prochaines semaines ».

16h03

Gabriel Attal annonce la mise en place d’un « service civique écologique »

« La décroissance, c’est la fin de notre modèle social, c’est la pauvreté de masse, jamais je ne l’accepterai ». Devant les députés, Gabriel Attal a fustigé « l’écologie punitive qui désigne des boucs émissaires ». Le Premier ministre souhaite en lieu et place « bâtir une écologie populaire, une écologie à la française », le sens de la « planification écologique qui protégera les Français et permettra une baisse des émissions des gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 ». Il a annoncé, par ailleurs, une réduction de moitié d’ici 2030, de la pollution plastique pour les 50 sites qui mettent le plus d’emballages plastiques sur le marché ».

Pour le Premier ministre, l’écologie populaire rime avec croissance et emplois dans les métiers de la rénovation thermique et l’économie circulaire. Il a réaffirmé sa volonté d’atteindre la souveraineté énergétique en misant sur le nucléaire. « Le nucléaire est une fierté française. J’assume d’être à la tête d’un gouvernement pro énergie nucléaire avec une majorité pro énergie nucléaire qui me soutient », a-t-il martelé en assurant que les énergies renouvelables seraient développées de la même manière que le nucléaire ».

Afin d’impliquer la jeunesse dans cette transition, un service civique écologique sera lancé avec pour objectif de rassembler « 50 000 jeunes prêts à s’engager concrètement pour le climat » d’ici la fin du quinquennat.

Enfin, le Premier ministre a indiqué qu’il comptait faire évoluer le régime de catastrophe naturel « pour le moderniser et éviter que certains assureurs n’abandonnent les territoires les plus à risques ».

16h00

Création de « travaux d’intérêt éducatif » pour les délinquants de moins de 16 ans

Revenant sur les violences urbaines qui ont secoué la France au début de l’été dernier, et auxquelles ont pris part de nombreux mineurs, Gabriel Attal a évoqué un renforcement des sanctions, ciblant aussi bien les jeunes responsables de violences et de dégradations que leurs parents.

« Je ne me résoudrais pas à ce que l’on préfère attendre plutôt que de donner une lourde peine alors que souvent, c’est très tôt qu’il aurait fallu agir. Nous devons disposer de sanctions adaptées pour les mineurs de moins de 16 ans », a expliqué le Premier ministre. Il prévoit ainsi la création de « travaux d’intérêt éducatif », qui seront l’équivalent des « travaux d’intérêt général », car en l’état actuel du droit, de telles peines ne peuvent être prononcées à l’encontre de ces mineurs de moins de 16 ans, a expliqué Gabriel Attal.

Le chef du gouvernement, qui envisage également « une révision de l’échelle des sanctions dans les établissements scolaires », a résumé sa philosophie avec une formule : « Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies. Tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter ! ».

« Nous soutiendrons la mise en place de travaux d’intérêt général pour les parents de jeunes délinquants qui se sont totalement et volontairement soustraits à leurs obligations et responsabilités parentales », a encore annoncé le Premier ministre. Il a en revanche évoqué la mise en place de dispositifs d’aide spécifiques pour certaines familles. « Lorsque l’on est une mère seule, dans certains quartiers, l’on peut être totalement dépassé par la dérive de ses enfants.

15h53

Formation des profs : Gabriel Attal souhaite « construire les écoles normales du 21ème siècle »

Le Premier ministre annonce vouloir réformer « la formation initiale des enseignants, pour construire les écoles normales du 21ème siècle ». Cette réforme devrait être présentée au Parlement « d’ici au mois de mars ». En parallèle de cette annonce, Gabriel Attal a énuméré une série de mesures déjà entamées et dont il compte poursuivre le déploiement : « La décision du redoublement sera désormais à la main de l’équipe pédagogique et les groupes de niveau commenceront à se mettre en place dès cette année dans nos collèges ».

Enfin, l’ancien ministre de l’Education nationale a également indiqué vouloir « agir sur la question des remplacements », en s’appuyant sur le pacte enseignant. Ce dispositif permet aux enseignants qui le souhaitent d’accepter des missions supplémentaires en l’échange d’un complément de rémunération. « Nous évaluerons le pacte enseignant et si de nouvelles mesures s’imposent, nous les prendrons », indique Gabriel Attal.

15h48

« Nous allons continuer à réarmer notre système de santé »

Le Premier ministre annonce de nouvelles mesures pour pallier la pénurie des professionnels du soin. Le gouvernement régularisera les médecins étrangers et nommera un « émissaire chargé d’aller à l’étranger des médecins qui voudraient venir exercer en France ».

Gabriel Attal souhaite également accélérer dans le recrutement des 10 000 assistants médicaux, promis d’ici fin 2024. Ces derniers sont essentiels pour libérer du temps médical. Exigeant que chaque département soit doté d’ici cet été d’un service d’accès aux soins (SAS), pour traiter les soins non-programmés, le Premier ministre se dit prêt à restaurer les obligations de garde pour les médecins libéraux, en cas d’absence de réponse satisfaisante.

Il souhaite également trancher un débat devenu un serpent de mer au fil des budgets de la Sécurité sociale : les rendez-vous non honorés. « Quand on a rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paye », a-t-il annoncé sous les applaudissements.

Autre annonce : faire de la « santé mentale de notre jeunesse une grande cause » gouvernementale.

15h44

AME : une réforme par voie réglementaire avant l’été, sur la base du rapport Evin-Stefanini, annonce Gabriel Attal

En décembre dernier, Elisabeth Borne avait promis un projet de loi pour réformer l’aide médicale d’Etat (AME). Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal annonce qu’une réforme de ce dispositif sera mise en place, « avant l’été, par voie réglementaire ». La base de cette réforme sera le rapport Evin-Stefanini, remis le 4 décembre dernier. Concernant l’immigration, le Premier déclare : « Il faut accueillir moins pour accueillir mieux ». Il appelle de ses vœux une intensification de la lutte contre l’immigration illégale pour « renforcer notre souveraineté nationale et européenne ».

15h35

Attribution des logements sociaux : Gabriel Attal annonce un pouvoir renforcé des maires

Promesse d’Emmanuel Macron formulée devant les maires cet été après les violences urbaines, le Premier ministre a annoncé aux députés que son gouvernement allait « donner la main aux maires dans l’attribution des premiers logements sociaux construits sur leur commune ». « C’était une mesure attendue par les élus locaux ».
Une proposition de loi en ce sens, déposée par Sophie Primas (LR), a été adoptée cet automne au Sénat. Ce texte vise à donner davantage de poids aux maires dans les commissions d’attribution des logements sociaux, afin de « leur donner un poids cohérent avec les responsabilités politiques et juridiques qui sont les leurs pour assurer le logement de leur population ». Actuellement, les logements sociaux sont attribués au travers d’une commission d’attribution des logements sociaux et d’examen de l’occupation des logements (Caleol), au sein de laquelle siègent non seulement des représentants du bailleur social et un représentant de l’Etat, mais aussi des élus locaux comme le maire de la commune où sont implantés les logements et le représentant de l’EPCI (établissement public de coopération intercommunale, c’est-à-dire les intercommunalités). Aujourd’hui, le maire dispose d’une voix prépondérante en cas d’égalité des voix, mais il ne joue pas un rôle central au sein de cette instance.
La proposition de loi vise donc à faire du maire le président de cette commission, en rendant les communes « incontournables » dans ce processus, en octroyant aux édiles un droit de véto plutôt qu’une voix prépondérante en cas de partage des votes.
Gabriel Attal a également annoncé une réforme de la loi SRU qui prévoit à l’horizon 2025, pour les communes concernées, d’avoir un quart de logement sociaux sur leur territoire. « Nous proposerons et nous mettrons en débat d’ajouter pour une part, des logements intermédiaires, accessibles aux classes moyennes, dans ce calcul des 25 % », a-t-il déclaré.

15h28

« Nous devons aller plus loin dans la réforme de l’assurance chômage »

Après deux réformes successives de l’assurance chômage en 2019 puis en 2023, Gabriel Attal annonce qu’il sera « extrêmement attentif à l’évolution de la trajectoire financière de l’assurance chômage ». « Si cette dernière dévie, je n’hésiterai pas, comme la loi le permet, à demander aux partenaires sociaux de remettre l’ouvrage sur le métier », indique le Premier ministre, affirmant que son ambition est claire : « inciter toujours plus à la reprise d’emploi, sans aucun tabou ».

15h25

« Il faut désmicardiser la France ! »

Gabriel Attal a consacré une large part de son propos à la question de la rémunération. « Nous avons en France un paradoxe, nous avons un salaire minimum nettement supérieur à celui de nos voisins, et nous en sommes fiers, mais nous avons une part de travailleurs proche du Smic beaucoup plus importante que nos voisins. C’est un problème », a déclaré le chef du gouvernement. Selon lui, la concentration des aides et des exonérations pousse les employeurs à maintenir une partie de leurs salariés à un niveau de rémunération « proche du Smic ».

« La progression salariale doit toujours permettre de récompenser l’effort et le mérite », a martelé Gabriel Attal. Avant de lâcher : « J’assume de le dire : il faut désmicardiser la France ! »

« Nous agirons résolument pour que les branches professionnelles qui rémunèrent au-dessous du Smic remontent ces rémunérations », a encore annoncé Gabriel Attal, ciblant une trentaine de branches. « Je n’exclus aucune mesure pour y parvenir », a-t-il averti.

Le nouveau locataire de Matignon a également ciblé la courbe du chômage, bloquée autour des 7 % depuis plusieurs mois, et « le défi des emplois non pourvus ».

15h20

Gabriel Attal s’adresse aux classes moyennes, « Français-de-l’entre-deux »

« Je les entends, je les comprends, et comme la majorité y œuvre depuis 2017 je veux contribuer à leur répondre », fait savoir le Premier ministre aux classes moyennes. Des Français selon lui « toujours au rendez-vous de leurs responsabilités, qui ne plaignent pas, alors qu’ils ont souvent le sentiment de subir » et « qui ont le sentiment d’avoir tous les devoirs quand d’autres ont tous les droits », des « Français de l’entre-deux, trop riches pour bénéficier des aides, mais pas assez pour ne pas compter ».

Le chef du gouvernement se dit d’autant plus déterminent à agir pour cette catégorie qu’il se dit conscient du risque de les laisser « céder à des sirènes qui ne conduiraient qu’au chaos, à la division et à l’effondrement ».

15h15

« Il doit y avoir une exception agricole française », déclare Gabriel Attal

Face à la colère des agriculteurs, Gabriel Attal promet de fournir des réponses et des solutions. « Nous serons au rendez-vous sans aucune ambiguïté », s’engage-t-il.

À deux reprises, le chef du gouvernement martèle que « notre agriculture est une force ». « Pas simplement parce qu’elle nous alimente au sens propre du terme mais parce que car elle constitue un des fondements de notre identité, de nos traditions, parce que nos agriculteurs incarnent des valeurs fondamentales et qui, lorsqu’elles sont bridées, fragilisent l’ensemble de la société. Je pense à la valeur travail, l’effort, la liberté d’entreprendre », décline-t-il.

« Il doit y avoir une exception agricole française », insiste-t-il, comme dans un écho aux revendications de la Coordination rurale qui exige une « exception agriculturelle ».

15h05

 Gabriel Attal : « Il y a davantage de raisons d’espérer que de douter »

« Je suis né en 1989, l’année du bicentenaire de la Révolution, une année où l’on a cru que la démocratie libérale et le progrès universel triompheraient. Ma génération a vu l’inverse se produire », a déclaré Gabriel Attal depuis la tribune de l’Assemblée nationale, face à un hémicycle particulièrement agité. Le Premier ministre a listé les défis à relever : la préservation du modèle social, la transition écologique « qui ne signifie pas la fin de tout, mais le passage d’un monde à un autre », la préservation de la souveraineté française dans un « monde divisé, bouleversé ».

« Nous avons un point commun partagé par des dizaines de millions de concitoyens : nous voyons davantage de raisons d’espérer que de douter », a lancé le Premier ministre aux députés.

13h31

Le discours de politique générale, « un exercice de style »

« Si cette déclaration est fondamentale, elle ne connaît aucun fondement juridique. Et si le contenu peut varier, cette déclaration prend souvent la forme de discours de la méthode », explique à Public Sénat Benjamin Morel, maître de conférences en Droit public à Paris II et docteur en science politique à l’ENS Paris-Saclay.

Au fil des années, ce discours adressé aux parlementaires est ainsi devenu un passage obligé pour les différents Premiers ministres. Il est à la fois un exposé technique, sur les différents chantiers de réformes à mener, et un morceau oratoire à travers lequel le nouveau chef de gouvernement tente d’imposer sa marque. « C’est un exercice de style, on essaie d’appuyer sur les priorités qui sont celles du gouvernement tout en imposant un style en tant que chef du gouvernement et de la majorité, » ajoute Benjamin Morel.

13h

Gabriel Attal, personnalité préférée des Français

Avec un taux d’adhésion de 44 %, Gabriel Attal est devenu la personnalité politique préférée des Français dans le dernier baromètre Odoxa – Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, publié ce mardi. Il détrône pour la première fois l’ex-Premier ministre Edouard Philippe, et devance de 4 points Marine Le Pen. 60 % des personnes interrogées dans cette étude décrivent le nouveau locataire de Matignon comme « Dynamique », « sympathique », « ouvert au dialogue ». S’ils sont 48 % à penser qu’il est un « bon Premier ministre », ils sont également 54 % à estimer qu’il manque d’autorité pour diriger ses ministres.

Notons que la popularité de Gabriel Attal ne semble pas profiter à Emmanuel Macron : le chef de l’Etat cumule 67 % d’opinions négatives.

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