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Déclaration de politique générale : retraites, budget, proportionnelle… Ce qu’il faut retenir du discours de François Bayrou

Un mois après sa nomination à Matignon, François Bayrou a prononcé son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Durant près d’une heure 30, le Premier ministre a détaillé sa feuille de route. Remise en chantier de la réforme des retraites avec les partenaires sociaux, dette, immigration…Retrouvez tous les temps forts du grand oral de François Bayrou.
Rédaction Public Sénat

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François Bayrou aura su garder le suspense jusqu’au bout sur la tonalité de son discours de politique générale. A 15h, il a prononcé son discours de politique générale devant les députés. Concomitamment au Sénat, c’est la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Numéro 2 du gouvernement, qui s’est pliée à l’exercice. Très attendu sur la réforme des retraites, dont le PS demande la suspension et les écologistes et les communistes la suppression et qui a fait l’objet d’intenses tractations avec la gauche, le Premier ministre a annoncé vouloir remettre le sujet « en chantier, avec les partenaires sociaux ».

Le Premier ministre veut également avancer sur la proportionnelle et créer une Banque de la démocratie pour financer les partis politiques, une idée qu’il avait défendue en 2017.

Education, immigration, budget 2025, Santé, François Bayrou a égrainé toutes les thématiques importantes. Retrouvez ses annonces et ses déclarations via ce live.

 

 

16h28

Santé: « La mesure de déremboursement des certains médicaments ne sera pas reprise »

Sur la santé, le Premier ministre a indiqué vouloir passer à une logique de « financement pluriannuel ». Saluant son prédécesseur Michel Barnier qui avait fait de la santé mentale, une grande cause nationale pour 2025, François Bayrou a indiqué vouloir reprendre cet objectif. Il promet une « hausse notable » de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam), « ce qui permettra d’améliorer les conditions de travail des soignants et de protéger les plus fragiles ». « A cette fin, la mesure de déremboursement des certains médicaments et de consultations ne sera pas reprise », a-t-il annoncé. Il confirme également le remboursement intégral des fauteuils roulants en 2025.

François Bayrou a annoncé aussi la création d’un haut-commissariat à l’enfance. Pour les étudiants, seront lancés 15 000 logements par an pendant trois ans « en mobilisant le foncier disponible de l’Etat ».

En conclusion, François Bayrou a nommé son projet « une promesse française ». « Nous n’avons pas le droit, au nom de nos passions politiques d’hypothéquer la vie de nos concitoyens », a-t-il enjoint.

16h25

Education: « Les enfants ne sont pas comme les poireaux, ils ne poussent pas tous à la même vitesse »

« Une de mes fiertés est d’avoir été un enseignant de l’éducation nationale », affirme François Bayrou au moment d’aborder les sujets liés à l’éducation. Une thématique dont l’ancien ministre de l’éducation nationale entend faire une priorité. « Comment accepter que l’école française qui était la première au monde se voie classée au rang qui est le sien aujourd’hui en mathématiques comme en lecture ? », s’interroge le Premier ministre. Loin de reprendre les solutions proposées par Gabriel Attal et son « choc des savoirs », le Palois plaide en faveur d’une école émancipatrice. « Les enfants ne sont pas comme les poireaux, ils ne poussent pas tous à la même vitesse », affirme François Bayrou qui rejette l’idée d’une orientation précoce durant la vie scolaire. « Vouloir sélectionner précocement, sans qu’aient mûri l’esprit et les attentes, je pense que c’est une erreur, en tout cas une faiblesse », continue François Bayrou. Il s’oppose donc à un retour sur le modèle du collège unique. « Ce que je regrette, c’est que très tôt les choses se jouent, trop tôt pour ceux qui n’appartiennent pas aux milieux les plus favorisés », continue le chef du gouvernement. Par ailleurs, il souhaite également reprendre « la grande réforme de l’enseignement professionnel engagée par les gouvernements précédents ».

« Il faut que puissent être favorisées les réorientations », continue le locataire de Matignon qui concède que Parcoursup est une question qu’il faudra aborder. Parmi les solutions proposées, François Bayrou souhaite faire « la promotion de la lecture contre le monopole des écrans en mobilisant de nouvelles méthodes pédagogiques et n’exclut pas le recours à l’intelligence artificielle.

« La culture, dans la promesse française, joue un rôle essentiel, la défense et l’affirmation d’une politique culturelle sont une politique sociale », estime également le Premier ministre qui défend « une politique de patrimoine ambitieuse » et un « soutien à la création ».

16h12

François Bayrou veut rouvrir fin janvier « les négociations » sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie

« La Nouvelle-Calédonie doit construire son avenir », a estimé le Premier ministre, alors que la réforme avortée du corps électoral a plongé ce territoire ultramarin dans une crise sécuritaire, sociale, politique et économique inédite. « Je souhaite que le processus politique reprenne avec des négociations qui devront aboutir à la fin du trimestre. J’inviterai fin janvier les forces politiques à venir à Paris pour ouvrir ces négociations, en demandant au ministre des outre-mer de suivre particulièrement ce dossier », a indiqué François Bayrou.

« Mais c’est à chacun de nos outre-mer que je pense aujourd’hui », a poursuivi le locataire de Matignon. « Chacun a sa situation, ses chances et ses difficultés. Pour chacun, nous définirons un plan de développement et de financement dans le cadre d’un nouveau Comité interministériel des Outre-mer que le ministre d’Etat préparera avec les élus de ces territoires. »

16h00

Immigration: François Bayrou prône « le retour dans leur pays de ceux dont la présence met en péril, par leur nombre, la cohésion de la nation »

Le Premier ministre a dédié plusieurs minutes de son discours à la question de l’immigration, d’abord en évoquant la situation à Mayotte. « La présence des illégaux dans des bidonvilles, au nombre de 80 000 sur 300 000 habitants, nos compatriotes de Mayotte ne le supportent pas. Nier que cette immigration illégale soit un facteur de déstabilisation de la société mahoraise, c’est se voiler la face », estime François Bayrou.

Concrètement, le chef du gouvernement propose de « réactiver le comité interministériel de contrôle de l’immigration », mais se dit également à l’écoute des initiatives parlementaires. Certaines propositions de députés et sénateurs sur l’immigration pourraient ainsi se traduire dans la loi, à l’occasion de la transposition du pacte européen sur l’asile et la migration.

François Bayrou entend également s’attaquer à la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), dont le taux d’exécution avoisine les 7 % : « Si nous ne résolvons pas cette question, toutes nos déclarations d’intention seront vaines ». « Il est de notre devoir de conduire une politique de contrôles, de régulation et de retour dans leur pays de ceux dont la présence met en péril, par leur nombre, la cohésion de la nation », estime le Premier ministre.

15h53

François Bayrou promet de « reprendre l’étude des cahiers de doléances », réalisés lors de la crise des gilets jaunes

Le Premier ministre poursuit son discours en proposant aux parlementaires une « œuvre de refondation républicaine » : « Nous devons reprendre l’étude des cahiers de doléances qui ont été présentés par les gilets jaunes, de manière que s’expriment les attentes souvent les plus inexprimées, celles des milieux sociaux exclus du pouvoir ».

Proposés en 2019 lors du « grand débat » comme l’une des réponses à la crise des gilets jaunes, ces cahiers de doléances ont recueilli près de 200 000 contributions citoyennes. Consignées par les maires, ces doléances sont pour le moment archivées.

15h48

L’effort budgétaire demandé aux collectivités ramené de 5 à 2,2 milliards d’euros

Le Premier ministre a insisté sur « la place centrale » qu’il souhaite accorder aux collectivités territoriales dans son projet politique. « Ce sont elles qui portent une grande part de l’investissement de notre pays, beaucoup plus que l’Etat, 70 %. Quand l’activité fléchit, c’est cet effort des collectivités qui soutient le bâtiment, les travaux publics, l’équipement de nos villes, ce sont elles qui soutiennent l’importation d’entreprises, qui sont aux côtés des associations, ou maintiennent le tissu social dans ses dernières mailles », a-t-il salué.

François Bayrou s’est engagé, sur ce sujet, à conserver la copie budgétaire élaborée par le Sénat, qui a largement réduit le montant des économies initialement réclamées par le gouvernement de Michel Barnier aux territoires. « Sur le plan financier, l’effort demandé aux collectivités sera ramené de 5 milliards initialement à 2,2 milliards en 2025, comme l’ont proposé les débats parlementaires », a-t-il expliqué.

« Mon gouvernement confortera les avancées sur des sujets très attendus comme l’eau, l’assainissement, le statut et la protection des élus », a encore déclaré le Premier ministre. Il s’est engagé à faire aboutir d’ici la fin de l’année « l’évolution constitutionnelle » de la Corse, et a également évoqué une meilleure prise en compte des spécificités des territoires ultramarins.

15h44

François Bayrou veut avancer sur la réforme de la proportionnelle aux législatives

La réforme du mode de scrutin législatif, c’est l’un des chevaux de bataille, que le Premier ministre a réactivé devant les députés. « Il faut que chacun puisse trouver sa place au sein de la représentation nationale à proportion des votes qu’il a reçu. C’est la seule règle qui permette à chacun d’être lui-même authentiquement sans être prisonniers d’alliances insincères », a-t-il exposé avant de préconiser le retour du scrutin législatif. Il y a une option à prendre sur ce principe et une discussion sur ses modalités ».

François Bayrou a alors considéré que la réforme du mode de scrutin posera, selon lui « la question de l’exercice simultané d’une responsabilité locale et nationale », a-t-il considéré, ouvrant la porte au retour du cumul des mandats ».

S’appuyant sur les conclusions des états généraux de l’information, le Premier ministre a plaidé « pour un accès à l’information fiable » mais aussi pour aller au bout de la réforme de l’audiovisuel public, repoussée depuis plusieurs années.

15h42

« Je souhaite la création d’une banque de la démocratie pour que le financement de la vie politique ne dépende pas de banques privées »

Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a proposé la création d’une banque de la démocratie, une idée qu’il avait déjà avancée en 2017. « Je souhaite la création d’une banque de la démocratie pour que le financement de la vie politique ne dépende pas de banques privées », affirme François Bayrou à la tribune de l’Assemblée nationale.

Pour le Premier ministre, ce nouveau mode de financement des partis politiques et des syndicats, qu’il souhaite voir « reconnus comme des mouvements d’utilité publique », doit permettre une meilleure prise en compte du pluralisme et d’éviter de passer par « des stratégies de contournement ». « L’argent ne doit pas diriger les consciences. La banque de la démocratie traitera du problème des financements de ces organisations », continue François Bayrou. Pour le Béarnais, cette banque de la démocratie devra être « le fait d’organismes publics placés sous le contrôle du Parlement ».

15h35

Budget : croissance révisée à 0,9%, déficit à 5,4% en 2025 et économies demandées à « tous les ministres », déclare François Bayrou

 

Autre grand point attendu du discours de François Bayrou : le budget. Son examen reprend ce mercredi, au Sénat. S’il a donné un objectif, le premier ministre n’a rien annoncé de précis. L’« orientation » globale du budget sera « vers un retour à l’équilibre, nécessairement pluriannuel et respectueux ».

S’il ne change pas l’objectif d’un retour aux 3 % de déficit en 2029, le gouvernement revoit ses prévisions de croissance, suite aux conséquences économiques du vote de la motion de censure. Au lieu de 1,1 % de croissance, « fixons (la prévision) à 0,9 %, conformément aux prévisions de la Banque de France », annonce François Bayrou.

Révision aussi de l’objectif de réduction du déficit public. Au lieu des 5 % du projet de loi de finances (PLF) version Barnier, celui de François Bayrou vise maintenant un déficit de 5,4 % du PIB en 2025.

Malgré tout, « des économies seront proposées ». Il demande à « tous les ministres de proposer dès le printemps » des économies. « Un effort dont personne ne devra s’exclure ». Il s’agit de « trouver une méthode de l’organisation de l’Etat, qui n’entérine pas d’augmentation des dépenses publiques », ajoute le locataire de Matignon.

Il évoque l’une des pistes d’économies, avancée régulièrement : « Est-il nécessaire que plus de 1000 agences ou opérateurs exercent l’action publique ? » demande le premier ministre. Des agences qui sont « sans contrôle démocratique réel, qui constitue un labyrinthe ». Pour faire ces économies sur les agences, il compte sur les propositions des députés et des sénateurs. « C’est la fonction du Parlement, qui s’exprimera à son degré le plus pertinent : contrôler et évaluer », soutient François Bayrou, qui attend un effort « inventif ».

15h29

 François Bayrou remet la réforme des retraites « en chantier, avec les partenaires sociaux »

Le chef du gouvernement ouvre la porte à une révision de la réforme des retraites de 2023. « Les organisations syndicales ont affirmé qu’il existait des voies de progrès et qu’on pouvait obtenir le même résultat par une réforme plus juste. Je choisis donc de remettre ce sujet en chantier avec les partenaires sociaux, pour un temps bref et des conditions transparentes, selon une méthode inédite et quelque peu radicale », a déclaré le Premier ministre.

Selon lui, « toutes les questions peuvent être posées », y compris celui de l’âge légal de départ, à condition d’assurer « l’équilibre financier » du système. Le Premier ministre demande un état des lieux, sur le plan financier, à la Cour des comptes à travers « une mission flash ».

À compter de la remise de ce rapport, les partenaires sociaux auront trois mois pour aboutir à une nouvelle réforme. Une « délégation permanente » sera réunie dès vendredi.  « Si au cours de ce conclave, cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons », s’est-il engagé. Le Parlement en sera saisi, si le passage par la loi est nécessaire. « Si les partenaires sociaux ne s’accordaient pas, c’est la réforme actuelle qui continuerait à l’appliquer », a-t-il prévenu.

15h20

« Adopter les deux budgets », « se réconcilier », « refondre l’action publique » : François Bayrou liste ses trois défis

Avant d’aborder le volet tant attendu de son discours sur la réforme des retraites, le nouveau Premier ministre a listé les « trois échéances » qui attendent son gouvernement. À très court terme, François Bayrou appelle les parlementaires à « se ressaisir » pour adopter le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. « Tous les secteurs d’intervention publique sont entravés (…). Les investisseurs s’inquiètent et l’épée de Damoclès de la motion de censure paraît avoir installé la précarité au sommet de l’Etat », déplore le chef du gouvernement.

François Bayrou énumère ensuite deux défis de plus long terme. D’un côté, « mettre en place les conditions de la stabilité, qui imposent de se réconcilier ». « Les réquisitoires et les invectives minent la confiance des citoyens, il est temps de changer de logiciel démocratique et donc de méthode », estime le Premier ministre. Enfin, François Bayrou appelle de ses vœux à une « refonte de l’action publique », « ce qui exige que nous nous attaquions sans tarder à tous les problèmes devant nous et non à certains à l’exclusion des autres ».

15h18

« L’Etat de droit n’est pas l’Etat de faiblesse »

François Bayrou est revenu sur l’architecture de son gouvernement, notamment la nomination de deux anciens Premiers ministres à des postes clés. « Cette équipe de ministres reflète des choix révélateurs. L’Education nationale est à sa place, c’est-à-dire la première place », a souligné le Palois, avant de saluer sa nouvelle ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, « exemple de méritocratie républicaine au service de l’Etat ».

« Les Outre-mer viennent ensuite. Cet engagement sur les Outre-mer n’a jamais, dans aucun gouvernement, été porté aussi haut », a fait valoir le chef du gouvernement qui a confié ce portefeuille à l’un de ses lointains prédécesseurs, l’ex-socialiste Manuel Valls. « J’ai considéré que ce sujet et nos compatriotes devaient être promus au rang de toute première préoccupation de la Nation », a expliqué François Bayrou alors que la reconstruction de Mayotte, les manifestations contre la vie chère en Martinique et la crise institutionnelle en Nouvelle-Calédonie font partie des dossiers brûlants que ce nouvel exécutif va devoir traiter.

Le Premier ministre s’est ensuite attardé sur le tandem formé par Gérald Darmanin et Bruno Retailleau. « J’ai souhaité une coopération étroite des ministères de la Justice et de l’Intérieur », a-t-il expliqué. « La réponse aux narcotrafics ou à la délinquance des mineurs, la présence des forces de sécurité sur le terrain, devront confirmer à nos concitoyens que l’Etat de droit n’est pas l’Etat de faiblesse », a défendu François Bayrou. « Il faudra repenser notre projet pénitentiaire à travers un plan d’urgence, se fondant sur une nouvelle approche mieux adaptée aux différents types de détention », a-t-il encore indiqué.

15h12

« Je suis un néophyte » justifie François Bayrou après un moment de flottement

François Bayrou a alerté sur le « désordre mondial », « provoqué par des entreprises de tailles planétaires », comme le X d’Elon Musk, qui ont le pouvoir « d’intervenir dans la vie démocratique d’autres Etats. « Fait inédit, le président des Etats-Unis articule des menaces d’annexions de territoires souverains, le Groenland, le canal de Panama et même le Canada […] C’est à nous de signifier à ces grandes puissances qui nous sommes », a-t-il appelé avant que ne s’installe un moment de flottement dans l’hémicycle. Le Premier ministre se perd alors dans ces fiches. « Il y a eu un peu de mélange dans mes pages. C’est parce que je suis un néophyte et donc je suis bien obligé d’apprendre ce métier », a-t-il commenté visiblement amusé.

Le Premier ministre a poursuivi en soulignant les « atouts de la France », « sa diplomatie, la force et la présence de son armée […] Mais pour que la France continue de partager au monde son trésor de civilisation, l’Europe doit devenir une communauté stratégique, une puissance politique et de défense à la dimension de la puissance économique qu’elle devrait être », a-t-il appelé.

15h06

Un sujet « émerge avec une force criante : le surendettement de notre pays »

« L’injonction que le pays nous assigne : retrouver la stabilité », commence le Premier ministre. François Bayrou place la croissance de la dette publique en tête des préoccupations de la population. Un sujet « émerge avec une force criante : le surendettement de notre pays […] Aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation de surendettement et si elle ne fixe pas comme objectif de la réduire », a-t-il affirmé. Egrenant la responsabilité de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1981, le maire de Pau considère que la dette nationale est une « épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social ».

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