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Direct. L’Assemblée nationale refuse la confiance à François Bayrou

Direct. L’Assemblée nationale refuse la confiance à François Bayrou

Comme attendu les députés ont refusé la confiance au Premier ministre par 364 voix contre, 194 voix pour. En conséquence, François Bayrou va remettre sa démission à Emmanuel Macron qui va devoir nommer un nouveau locataire à Matignon.
Rédaction Public Sénat

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19 min

Publié le

Mis à jour le

19h

L’Assemblée nationale vote contre la confiance à François Bayrou et provoque la chute de son gouvernement

Le verdict est tombé. Sans suspense, les députés ont voté contre le discours de politique générale de François Bayrou. 364 votes contre, 194 pour. Le premier ministre va donner sa démission à Emmanuel Macron. Vraisemblablement demain mardi, selon les informations de plusieurs médias.

18h20

« Un vote n’efface pas la réalité », prévient le Premier ministre, en réponse aux groupes

C’est la fin des interventions des groupes politiques. François Bayrou a pris la parole pour conclure le débat. « C’était un moment de vérité, ce moment de vérité ne s’effacera pas. Un vote n’efface pas la réalité », a prévu le Premier ministre, insistant une dernière fois sur la « gravité » de la situation budgétaire. « On sait bien le résultat qui va être acquis, mais il ne sera pas acquis aujourd’hui, il sera acquis dans les semaines et les mois qui viennent, au vu de l’évolution qui va être subie par notre pays si les choses ne tournent comme nous le voudrions », a-t-il mis en garde.
Le chef du gouvernement également remercié ses ministres, affirmant qu’il n’y avait « pas eu une seule crise, une seule tension » dans ce collectif qui compte beaucoup de « poids lourds ». « Ces neuf mois ont été pour le Premier ministre des mois de profond bonheur », a-t-il lancé en direction des bancs des ministres.
15h40

François Bayrou conclut sur « la chute irrévocable » de son gouvernement qui « était annoncée depuis la première minute de son existence »

« J’ai choisi de m’adresser à vous comme si le destin n’était pas écrit. Comme si la réponse de l’Assemblée nationale à l’engagement de responsabilité n’avait pas été annoncée à cor et à cri, sur tous les tons et toutes les antennes, de la part du plus grand nombre des groupes de cette Assemblée », a déclaré François Bayrou.

Le Béarnais a fustigé les positions de principes édictées par les partis politiques. « Les mots d’ordre n’ont pas leur place ici. Ce qui a sa place ici, c’est la conscience personnelle de chacun des députés de la Nation », a-t-il estimé. « Tous les partis politiques qui ne font pas partie du gouvernement ont annoncé leur décision de renverser ce gouvernement, exploit tout relatif, puisque ce gouvernement est sans majorité, ni majorité absolue, ni majorité relative. Gouvernement dont la chute irrévocable était annoncée depuis la première minute de son existence », a raillé François Bayrou.

Il a néanmoins appelé au dépassement des clivages : « Je crois aux compromis, mais aux compromis qui respectent l’essentiel. La vérité des hommes et des choses, la hiérarchie des ordres et des urgences. »

En guise de péroraison, le Premier ministre a voulu insister sur « l’urgent besoin d’unité ». « Requérir le soutien du pays pour agir, c’est pour moi l’article Ier du contrat démocratique », a-t-il répété. « Ce que dit le moment que nous vivons, c’est qu’il y a un chemin, et un seul pour la France : celui de la vérité partagée, et du courage. »

15h30

« Vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel »

Si les oppositions partagent le constat sur la situation, le premier ministre pointe leurs réponses. « Les uns disent ce sont les immigrés qu’il faut mettre à contribution », dit-il en référence au RN, « ou variante des mêmes, c’est l’Europe ». Il rappelle au passage qu’il vient de mettre sur la table une réforme de l’aide médicale d’Etat. Mais et « en tout état de cause, l’addition des économies est très loin de représenter un ordre de grandeur à la dimension du problème ».

« Ou bien, autre discours, ce sont les riches qu’il faut faire payer ! » continue le premier ministre, en référence ici à la gauche. « Bernard Arnault et ses semblables sont devenus les cibles emblématiques d’une pensée magique, ils sont comme ces poupées vaudoues dans lesquelles on plante des aiguilles pour les atteindre au portefeuille », pointe François Bayrou, qui « n’oublie pas » ce que les grandes fortunes « font tous les jours pour le pays, les 40 milliards d’excédents du commerce extérieur dans le secteur du luxe, la valorisation de l’image de la France qui contribuent à l’industrie comme au tourisme, les dizaines de milliers d’emplois ».

Mais selon le premier ministre, « on oublie deux choses essentielles : la première est qu’un pays comme le nôtre a besoin d’investisseurs » et « deuxième conséquence », ceux qui sont ciblés « déménagent ». Il ajoute : « Mentionnons au passage, et François Hollande le sait bien, que ce type de fiscalité est interdit par le Conseil constitutionnel qui l’a depuis longtemps déclaré confiscatoire et donc inconstitutionnel ! » Il avait jugé il y a quelques jours la taxe Zucman inconstitutionnelle.

François Bayrou « réaffirme » cependant « qu’il conviendra de trouver un type de contribution qui fasse que les très hauts revenus et les très hauts patrimoines soient appelés à participer spécifiquement à l’effort national », dit-il, parlant de « fiscalité de solidarité ». Il appelle aussi à lutter contre « l’optimisation fiscale ».

Renvoyant dos à dos ceux qui veulent « instituer 20 ou 30 milliards d’impôts nouveaux » et ceux qui stipulent « pas un euro d’impôts supplémentaires » », soit Renaissance et les LR, qui font partie de sa majorité, il souligne que l’addition des voix contraire « pour faire tomber le gouvernement, c’est un tohu-bohu qui se prépare pour la France ».

Et une fois le gouvernement tombé, rien ne changera pour autant. « Pardonnez-moi de le rappeler à ce moment, le problème, la menace, le risque pour la France demeurera entier ! » soutient le locataire de Matignon, avant d’ajouter : « Parce que Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir

15h23

« Nous avons rompu le contrat de confiance entre générations »

Dans le droit fil de ses nombreuses interventions dans les médias au cours des derniers jours, le Premier ministre a largement insisté sur le sort des jeunes générations, en matière d’héritage de la dette. « Les plus jeunes, portent et vont porter, pendant vingt ou trente ans, ou davantage encore, le poids des milliers de milliards des dettes que leurs aînés ont contractées et qu’ils vont, eux, devoir endosser […] Depuis des décennies, sur ce point, nous avons rompu le contrat de confiance entre générations qui est la base du contrat social », a insisté le chef du gouvernement.
François Bayrou est également revenu sur le sentiment qui anime nombre de ces jeunes Français, selon lui. « J’ai été frappé de vérifier combien les plus jeunes se sentent une génération sacrifiée : nous n’aurons pas de retraite ! La retraite ce ne sera jamais pour nous ! » Aux yeux du locataire de Matignon, « cette situation est insupportable du point de vue démocratique, insupportable du point de vue civique, autant que du point de vue moral ».
15h12

« Notre pronostic vital est engagé », alerte François Bayrou

Comme il n’a cessé de le faire depuis son arrivée à Matignon, François Bayrou s’est livré à un discours alarmiste sur l’état des déficits publics. Estimant que « le pronostic vital » de la France était engagé ». « Notre État, notre indépendance, nos services publics, notre modèle social », dépendent a-t-il rappelé de « la question de la maîtrise de nos dépenses, et de « la question du surendettement ».

Une fois encore, et peut-être pour la dernière fois, le Premier ministre a égrainé les chiffres pour faire prendre conscience à l’hémicycle du bien-fondé de son budget qui prévoit un effort de près de 44 milliards d’euros. « L’addition des déficits, par milliards tous les ans, nous a conduits à une écrasante accumulation, 3 415 milliards d’euros de dettes à l’heure précise où nous parlons », a-t-il précisé. Il a également rappelé qu’à la fin de la décennie pour « 50 milliards créés par le travail, plus de 100 milliards seront transférés à nos créanciers ».

« Notre pays travaille, croit s’enrichir, et tous les ans s’appauvrit un peu plus », a-t-il constaté avant d’ajouter : « Si nous voulons la sauvegarde du navire sur lequel nous sommes, il faut agir sans retard, et que ce n’est pas hors d’atteinte. Cela demande seulement la mobilisation de tous, et un effort modéré de chacun si on s’y prend à temps », a-t-il plaidé.

15h08

François Bayrou : « Le plus grand risque était de ne pas en prendre »

« Une épreuve de vérité ». François Bayrou, qui a pris la parole peu après 15 heures depuis la tribune de l’Assemblée nationale, a commencé par justifier sa volonté de soumettre son gouvernement à un vote de confiance. « Certains d’entre vous ont pensé que c’était déraisonnable, que c’était un très grand risque, or je pense exactement le contraire », a-t-il expliqué. « Le plus grand risque était de ne pas en prendre, de laisser continuer les choses sans que rien ne change, de faire de la politique comme d’habitude, de faire durer sans prendre les décisions qui s’imposent jusqu’au moment où l’irréparable est là et où l’on arrive au bord de la falaise. »

Le Premier ministre a estimé qu’il ne s’agissait « pas d’une question politique, mais d’une question historique ». « Les questions politiques, ce sont des questions pour la prochaine élection. Mais les questions historiques ce sont des questions pour la prochaine génération », a-t-il martelé sous les applaudissements des élus du bloc central.

Il a ensuite évoqué « le champ de questions qui vont appeler dans les années qui viennent à des changements profonds » : la baisse de la production, « la France étant devenue depuis l’an 2000 un pays qui produit moins que ses voisins » ; le « déclassement » du système éducatif et universitaire français ; la fragilité du modèle sociale « déséquilibré par le vieillissement des Français et le déséquilibre des retraites » ; les questions de justice et de sécurité ou encore les enjeux migratoires. « Avec deux obligations, contrôler et maîtriser les arrivées, et intégrer ceux qui sont et seront là, les intégrer, dans ma conviction, par le travail, par la langue, par l’engagement à respecter nos principes de vie », a expliqué le chef du gouvernement

13h30

Sur la dette, « il n’y a absolument pas le feu à la maison », veut rassurer la députée LFI Aurélie Trouvé

« C’est une victoire et un soulagement pour des millions de Français puisqu’il ne va pas y avoir de jour férié supprimé, et il n’y aura pas de baisse drastique des pensions de retraite ». Au micro de LCP, la députée LFI Aurélie Trouvé a réagi à la chute probable du gouvernement de François Bayrou, une heure avant un vote de confiance qui devrait rassembler l’ensemble des oppositions contre la politique économique du Béarnais.

« Il y a beaucoup de mensonges qui sont diffusés sur l’état de la dette », estime la présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. « Il faut comprendre que nous avons seulement 2 % de charge de la dette, ce qui est à peu près ce que nous avions dans les années 2000. C’est un indicateur très important », souligne l’élue pour qui « il n’y a absolument pas le feu à la maison ». Elle accuse François Bayrou d’avoir « joué sur les peurs ». « Mais je veux rassurer tout le monde aujourd’hui, il n’y a pas un problème imminent et massif d’endettement. Il y a un problème évidemment à prendre à bras le corps, mais surtout sans paniquer. »

Interrogée sur un soutien éventuel à un gouvernement auquel participeraient des socialistes ou qui serait conduits par un socialiste, Aurélie Trouvé fustige l’attitude du parti à la rose ces derniers mois. « Je le dis, si un gouvernement met en place le programme du nouveau Front populaire, l’amène à l’Assemblée nationale, bien sûr que nous le soutiendrons. Mais ce n’est pas ce qui est prévu puisque, d’emblée, les socialistes ont exclu les insoumis, et l’on voit bien qu’ils ont déjà laissé les trois quarts de ce programme-là. »

13h24

« A l’Assemblée nationale, on peut discuter éventuellement, et je l’espère, avec le bloc central », déclare Mélanie Vogel (écologiste)

La clé de la sortie de crise serait qu’Emmanuel Macron nomme un(e) Premier(e) ministre de gauche, estime la sénatrice écologiste Mélanie Vogel. Cette nomination permettrait de répondre aux Français, qui souhaitaient une « alternance, un changement de cap politique » en juillet 2024, a-t-elle expliqué. Qui pour succéder à François Bayrou à Matignon ? « Il faut que ce soit une personne qui soit issue de la gauche et des écologistes, ou bien de la société civile qui a soutenu le rassemblement du Nouveau Front populaire, et que ce soit une personne qui soit en capacité de construire des conditions d’une majorité à l’Assemblée pour pouvoir gouverner le pays », détaille-t-elle.
Alors que le sénateur écologiste Yannick Jadot, a évoqué l’hypothèse d’un « pacte républicain » avec les parlementaires du bloc présidentiel pour assurer une majorité, Mélanie Vogel a défendu cette logique. « A l’Assemblée nationale, on peut discuter éventuellement, et je l’espère, avec le bloc central qui, en partie, a été élu par des personnes qui ont voulu éviter que l’extrême droite ait une majorité absolue à l’Assemblée. »
13h12

« On reste droit dans nos bottes, on va censurer », prévient le sénateur RN Christopher Szczurek

A quelques heures du vote de confiance, le RN n’a pas changé d’avis. « On reste droit dans nos bottes, on va censurer, il n’y aura pas de surprise », explique le sénateur du Rassemblement national, Christopher Szczurek. « Nous, on appelle à la dissolution car manifestement, il n’y a aucune majorité qui arrive à se dégager à l’Assemblée nationale », souligne le sénateur RN du Pas-de-Calais, qui ajoute que « même si on devait nous proposer Jordan Bardella comme premier ministre, on ne pourrait pas gérer le pays dans ces conditions ».

Si Emmanuel Macron nomme à la place de François Bayrou un premier ministre de centre ou de gauche, le RN fixera ses conditions pour ne pas censurer. « On reste sur nos thèmes habituels et nos propositions d’économies habituelles. Il s’agit de ne pas taper au portefeuille de ceux qui travaillent et les retraités », explique Christopher Szczurek, appelant à des économies sur la « contribution française à l’Union européenne » ou « l’immigration ». Au passage, il pointe « la tentative symbolique (de François Bayrou) de nous amadouer avec la réforme de l’Aide médicale d’Etat. Ce n’est pas sérieux ».

12h50

« C’est le choix du Premier ministre de ne pas avoir convoqué les oppositions », reproche Cécile Cukierman (communiste)

Cécile Cukierman, présidente du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste – Kanaky (CRCE-K), étrille  la méthode du chef du gouvernement, en particulier sur le cycle budgétaire enclenché le mois dernier. « On l’a découvert dans la presse, le budget. Mais c’est le choix du Premier ministre d’attendre que le Parlement ne soit plus en session pour présenter son budget. C’est le choix du Premier ministre de ne pas avoir convoqué les oppositions parce qu’elles étaient soi-disant en vacances ! C’est le choix du Premier ministre lui-même d’avoir pensé, qu’en faisant des émissions sur Youtube, on parlerait aux Français mieux que dans le cadre d’un espace démocratique, qui est celui du Parlement », a-t-elle dénoncé. Et d’ajouter : « François Bayrou sortira comme il a construit sa sortie, seul. »

12h47

Pour Hervé Marseille (UDI), « il faut aller vite » pour nommer le prochain gouvernement

Le président du groupe centriste, Hervé Marseille regrette que le budget présenté par François Bayrou ait été « mort-né ». « C’est la première fois que je vois un budget qui est sanctionné médiatiquement avant de l’être au Parlement ».

Alors que le gouvernement de François Bayrou vit ses dernières heures, le patron de l’UDI appelle le chef de l’Etat a nommé rapidement un prochain Premier ministre. « Il faut aller vite […] la Constitution donne 70 jours au Parlement, à partir de la mi-octobre, pour voter le projet de loi de financement de la sécurité sociale et le projet de loi de finances. On n’a pas de temps à perdre ».

12h43

« Ce que propose François Bayrou n’a aucun sens et nous, on n’a pas confiance », lance la socialiste Laurence Rossignol

« Ce que propose François Bayrou n’a aucun sens et nous, on n’a pas confiance. On a eu confiance l’année dernière, où les socialistes ont fait preuve de beaucoup de responsabilité, en concluant une espèce d’accord de non-censure. Après, il a gouverné tout seul, il n’a pas été capable de peser comme il aurait dû dans le conclave sur les retraites », dénonce la sénatrice PS, Laurence Rossignol, avant d’ajouter : « La question, c’est comment on fait demain ? Et demain, on ne fait pas avec lui, parce qu’il n’a pas donné les signes pour qu’on fasse avec lui ».

12h37

François Patriat : « Le vote de confiance, je trouve ça plutôt courageux »

Chef de file des élus macronistes au Sénat, François Patriat a pris la défense du Premier ministre sur le plateau de Public Sénat ce lundi, à quelques heures du vote de confiance. « Vous trouvez ça cavalier ? moi je trouve ça plutôt courageux », a réagi l’élu de la Côte-d’Or. « Si les oppositions pensent que l’on peut résoudre le problème de l’endettement de la France sas faire d’efforts… alors là… François Bayrou n’a pas voulu se laisser enfermer dans une discussion de mesures, mais [a voulu faire en sorte] que l’on soit d d‘accord avec les responsables politiques sur la route à prendre », a-t-il justifié.

« Il est le premier ministre à avoir déposé une esquisse de budget un 15 juillet. Personne ne l’avait jamais fait avant. Il a mis des choses sur la table », a encore plaidé François Patriat, évoquant les pistes d’économies présentées au début de l’été par le locataire de Matignon pour un montant de 47 milliards. « Et contrairement à ce que j’entends, la dernière quinzaine de juillet, le Premier ministre a reçu tous les groupes politiques et tous les présidents de partis. Nous avons discuté autour des propositions. »

12h26

« Nous ne sommes pas le parti du chaos », insiste Dominique Estrosi Sassone (LR)

La sénatrice LR, présidente de la commission des affaires économiques, a résumé la ligne de son parti, à quelques heures du vote de confiance à l’Assemblée nationale. « On a un chef, Bruno Retailleau c’est lui qui a les cartes en main, qui a été largement plébiscité par le vote des militants », a-t-elle rappelé, alors qu’une partie des voix des députés de la Droite républicaine pourraient manquer ce soir à François Bayrou. « Aujourd’hui, le chef des Républicains a dit que nous ne sommes pas le parti du chaos. Et n’étant pas le parti du chaos, nous voulons la stabilité pour notre pays parce que c’est l’intérêt de la France et des Français », a-t-elle insisté.

11h15

Emmanuel Macron reçoit la Présidente de l’Assemblée nationale

Le président de la République reçoit ce matin Yaël Braun-Pivet dans le cadre de ses consultations. Vendredi Emmanuel Macron avait déjeuné avec Gérard Larcher le Président du Sénat.

11h10

Marine Tondelier : « Notre plan A reste la nomination d’un Premier ministre de gauche »

A quelques heures du vote de confiance, la patronne des Ecologistes affirme dans un communiqué publié sur X, que l’hypothèse de la nomination d’un Premier ministre de gauche « et/ou écologiste » est « une hypothèse qui n’a jamais été aussi proche ». Cependant les Ecologistes se préparent également à une dissolution rapide. « Tenons-nous prêts à tous scénarios », écrit Marine Tondelier.

10h45

LFI va déposer une motion de destitution du Président de la République, affirme Manuel Bompard

« Je ne crois pas une minute qu’Emmanuel Macron ait l’intention de nommer à Matignon un gouvernement visant à mettre en place une politique de rupture avec le macronisme », affirme sur franceinfo le coordinateur de LFI Manuel Bompard. LFI qui réclame le départ d’Emmanuel Macron, va lancer ce mardi une motion de destitution à l’encontre du Président de la République.

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