Direction de LREM: Ferrand prédit Castaner ou Griveaux
Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand juge que le mouvement "doit avoir un visage" et "pense" que...

Direction de LREM: Ferrand prédit Castaner ou Griveaux

Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand juge que le mouvement "doit avoir un visage" et "pense" que...
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Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand juge que le mouvement "doit avoir un visage" et "pense" que celui qui va diriger le parti présidentiel sera Christophe Castaner ou Benjamin Griveaux.

"Ce qui est dit dans nos statuts, c'est que le mouvement doit être gouverné par un délégué général ou des délégués généraux (...) Moi, je pense que notre mouvement doit avoir un visage", a déclaré Richard Ferrand lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.

A la question de savoir si la direction du mouvement se jouerait entre Christophe Castaner ou Benjamin Griveaux, M. Ferrand a répondu "je pense, oui", se refusant à désigner un favori.

"Les deux sont bien", a-t-il jugé. "Très honnêtement, que ce soit Benjamin Griveaux ou Christophe Castaner", s'ils sont effectivement candidats, "les deux ont toutes les aptitudes, toute légitimité (...) pour être aujourd'hui le premier responsable du mouvement".

"Forcément" l'un ou l'autre qui prendrait la tête du parti "manquerait au gouvernement", a-t-il encore dit en réponse à une question. M. Castaner est porte-parole du gouvernement et secrétaire d'Etat en charge des Relations avec le Parlement et M. Griveaux secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie.

Le secrétaire d'Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, souvent cité lui aussi, a annoncé pour sa part jeudi qu'il n'était pas candidat.

M. Ferrand a également écarté l'idée d'être candidat, se disant "assez occupé" par la présidence du groupe à l'Assemblée.

"Moi, je suis très, très fier de mon groupe", a-t-il d'ailleurs assuré. "C'est un groupe qui ressemble à la France", "avec des collègues qui ont de l'impatience à agir, de l'enthousiasme à porter le projet d'Emmanuel Macron et une certaine spontanéité qui fait que les choses sont rafraichissantes".

"C’est la liberté dans le débat, c'est la co-construction permanente et c'est l'unité dans l’action et dans le vote", a-t-il vanté. "C'est ça La République en marche et il va falloir s'y habituer".

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