Discours d’Edouard Philippe : Bruno Retailleau aurait « voté contre »
Interrogé au micro de Public Sénat dans l’émission « L’épreuve de vérité » Bruno Retailleau,le président du groupe LR au Sénat, estime qu’Edouard Philippe, dans son discours de politique général, n’a pas donné « les moyens » de réussir les « objectifs » affichés.

Discours d’Edouard Philippe : Bruno Retailleau aurait « voté contre »

Interrogé au micro de Public Sénat dans l’émission « L’épreuve de vérité » Bruno Retailleau,le président du groupe LR au Sénat, estime qu’Edouard Philippe, dans son discours de politique général, n’a pas donné « les moyens » de réussir les « objectifs » affichés.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Trop général. Là encore, Bruno Retailleau, le président du groupe Les Républicains au Sénat, estime, comme avec le président de la République dans son discours devant le Congrès, que le Premier ministre est resté trop flou dans son discours de politique générale : « On s’en tient à des objectifs généraux mais on ne voit pas comment on y parvient » juge-t-il. Et s’il avait été député, pas d’hésitation : « Je pense que j’aurais voté contre ».

Alors que le Premier ministre a annoncé que le calendrier des mesures fiscales allait s’étirer finalement sur tout le quinquennat, pas question pour le président du groupe LR au Sénat de croire que le gouvernement a découvert l’état des finances et comptes publics avec le rapport de la Cour des comptes : « Le constat, ils ne le découvrent pas. Ils font mine de le découvrir ». Bruno Retailleau, y voit là « de la politique à l’ancienne ». « Je pense que l’on n’a pas de révolution. On a quelques réformes. Mais la grande révolution à faire, c’est la révolution économique » ajoute-t-il.

Retour à un service national, construction de prisons, accès aux lunettes, soins dentaires et prothèses auditives… « sur tous ces sujets, ça n’est que des dépenses » lâche le sénateur qui regrette également que « les retraités vont être les premières victimes de l’augmentation de la CSG. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Discours d’Edouard Philippe : Bruno Retailleau aurait « voté contre »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le