Discours d’Édouard Philippe : « C’était un exercice d’autosatisfaction », regrette Sophie Primas
La présidente (LR) de la commission des Affaires économiques réagit à l’intervention du Premier ministre devant les sénateurs. Elle déplore l’absence de solutions claires et fustige « une provocation inutile » d’Édouard Philippe au sujet des collectivités.

Discours d’Édouard Philippe : « C’était un exercice d’autosatisfaction », regrette Sophie Primas

La présidente (LR) de la commission des Affaires économiques réagit à l’intervention du Premier ministre devant les sénateurs. Elle déplore l’absence de solutions claires et fustige « une provocation inutile » d’Édouard Philippe au sujet des collectivités.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Aujourd’hui ce n’est pas le temps des solutions, c’était le temps de l’autosatisfaction sur les conditions de ce grand débat », déplore Sophie Primas. Après l’Assemblée nationale, le Premier ministre est au Sénat pour rendre compte du grand débat national. « Un exercice d’autosatisfaction », pour la présidente (LR) de la commission des Affaires économiques.  « Peu de choses sont, en réalité, sorties de ces conclusions », regrette-t-elle.

« On est très content que ce grand débat ait ouvert les yeux du Premier ministre mais maintenant nous attendons les solutions »

Provoquant les huées des sénateurs, Édouard Philippe a affirmé que jamais dans la Ve République les collectivités n’avaient eu autant de moyens financiers. « C’était une provocation inutile », s’agace Sophie Primas. « Nous connaissons, depuis une dizaine d’années, beaucoup de difficultés financières au regard de l’effort que font les collectivités pour aider le pays à se redresser financièrement », souligne-t-elle.

Le Premier ministre a par ailleurs confirmé la volonté de l’exécutif de baisser les impôts. « On est très content que ce grand débat ait ouvert les yeux du Premier ministre mais maintenant nous attendons les solutions », réagit la sénatrice avec une pointe de scepticisme.

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six
4min

Politique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six

La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.

Le

French L1 football match between Olympique Lyonnais (OL) and Le Havre AC
8min

Politique

Salaires exorbitants, conflits d’intérêts, droits TV : retour sur la commission d’enquête qui a mis un carton rouge au Foot business

Série- Les enquêtes du Sénat. C’est une commission d’enquête qui a connu de nombreux soubresauts. Alors que le football professionnel traversait une crise majeure liée aux revenus des droits TV, les sénateurs Laurent Lafon et Michel Savin ont lancé une commission d’enquête pour encadrer le sport professionnel. Entre auditions, visite du siège de la Ligue de football et révélations de Complément d’enquête, retour sur les préconisations de la commission d’enquête pour stopper le Foot business.

Le

Le Mans Manifestation des maires de la Sarthe
4min

Politique

Elections municipales : il n’y a jamais eu autant de maires démissionnaires depuis 2020

Le nombre d’édiles qui renoncent à poursuivre leur mandat n’a jamais été aussi élevé, selon une étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/SciencesPo. Les démissions ont été multipliées par quatre depuis 2020 par rapport à la période 2008-2014. Les tensions au sein des Conseils municipaux sont invoquées comme première cause de renoncement.

Le

capture La bomba
3min

Politique

Les « films de l’été » 5/8 : « La bombe atomique a modifié à jamais le monde dans lequel nous vivons »

Pour les Américains, la bombe atomique était LA solution nécessaire pour gagner la Seconde Guerre mondiale. Elle est devenue par la suite un problème environnemental, politique et moral. Comment vivre avec une invention capable de détruire la planète ? Étayé d'images et de vidéos déclassifiées, mais aussi d'archives poignantes consacrées aux victimes d'Hiroshima et de Nagasaki, « La bombe », du cinéaste américain Rushmore DeNooyer, diffusé cet été sur Public Sénat, convoque également les témoignages d'anciens hommes politiques, d'ingénieurs du projet Manhattan et d'historiens pour raconter cette histoire scientifique, politique et culturelle.

Le