Discours d’Emmanuel Macron : « Rien ne sera concédé à la facilité, ni au compromis »
Lors de son discours d’investiture, Emmanuel Macron, huitième président de la République, a rendu hommage à ses prédécesseurs, il affirme également qu’il ne cédera sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français ».

Discours d’Emmanuel Macron : « Rien ne sera concédé à la facilité, ni au compromis »

Lors de son discours d’investiture, Emmanuel Macron, huitième président de la République, a rendu hommage à ses prédécesseurs, il affirme également qu’il ne cédera sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« Tourner le dos aux lumières » ou  au contraire « embrasser l’avenir », c’est par ces mots qu’Emmanuel Macron, nouveau président de la République, a résumé l’alternative proposée aux Français, dimanche dernier. « Le 7 mai, les Français ont choisi, qu’ils en soient ainsi remerciés ». Emmanuel Macron a fait part du besoin « du monde et de l’Europe » de retrouver « une France forte », « d’une France qui sache inventer l’avenir ».

« Deux exigences » guideront le mandat d’Emmanuel Macron. « La première sera de rendre aux Français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie (…) ce sera un travail lent, exigeant mais indispensable (…) « Je convaincrai nos compatriotes que la puissance de France n’est pas déclinante mais que nous sommes à l’orée d’une extraordinaire renaissance ». « Je ne céderai sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français » a-t-il annoncé. « Le travail sera libéré. Les entreprises seront soutenues. L’initiative sera encouragée. La culture et l’éducation, la création et l’innovation seront au cœur de mon action » a-t-il développé, sans oublier ceux qui se « sentent oubliés par ce vaste mouvement du monde », et qui « devront se voir mieux protéger ». « La laïcité républicaine sera défendue (…) L’Europe dont nous avons besoin sera refondée et relancée car elle nous protège et nous permet de porter dans le monde nos valeurs ».

Sa seconde exigence : « donner l’exemple d’un peuple sachant affirmer ses valeurs et ses principes qui sont ceux de la démocratie et de la République ». L’occasion pour Emmanuel Macron de rendre hommage à ses prédécesseurs dans une deuxième partie de son allocution : « Le général De Gaulle qui œuvra pour redresser la France et lui rendre dans le concert des nations ». Georges Pompidou « qui fit de notre pays une puissance industrielle majeure ». Valéry Giscard d’Estaing « qui su faire entrer la France et sa société dans la modernité. François Mitterrand « qui accompagna la réconciliation du rêve Français et du rêve Européen ». Jacques Chirac « nous donnant le rang d’une nation sachant dire non aux prétentions des va-en- guerre ». Nicolas Sarkozy «  ne comptant pas son énergie pour résoudre la crise financière ». François Hollande qui a fait œuvre de précurseur avec l’accord de Paris sur le climat et protégeant les Français dans un monde frappé par le terrorisme ».

« Le temps est venu pour la France de se hisser à la hauteur du moment » (…) Car le monde attend de nous que nous soyons forts, solides et clairvoyants. La mission de la France dans le monde est éminente » a-t-il affirmé citant « la crise migratoire », «  le défi climatique », « les dérives autoritaires », « des excès du capitalisme mondial et bien sûr le terrorisme ».

« Je sais que les Françaises et les Français, à cette heure, attendent beaucoup de moi. Ils ont raison car le mandat qu’ils ont sur moi leur donne le droit d’une exigence absolue. J’en suis pleinement conscient » a, par ailleurs souligné, le nouveau Président avant d’ajouter que : « rien ne sera concédé à la facilité, ni au compromis ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Discours d’Emmanuel Macron : « Rien ne sera concédé à la facilité, ni au compromis »
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Discours d’Emmanuel Macron : « Rien ne sera concédé à la facilité, ni au compromis »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le