Discours social de Macron : « Il n’y a pas d’avancées » selon Carole Delga
Carole Delga, présidente de la région Occitanie, était l’invitée de Territoire d’Infos, jeudi matin, en direct du 42ème Congrès de la Mutualité à Montpellier. Interrogée sur le discours qu’Emmanuel Macron a tenu la veille à la Mutualité Française, elle estime qu’il n’était pas au rendez-vous.

Discours social de Macron : « Il n’y a pas d’avancées » selon Carole Delga

Carole Delga, présidente de la région Occitanie, était l’invitée de Territoire d’Infos, jeudi matin, en direct du 42ème Congrès de la Mutualité à Montpellier. Interrogée sur le discours qu’Emmanuel Macron a tenu la veille à la Mutualité Française, elle estime qu’il n’était pas au rendez-vous.
Public Sénat

Par Maud Larivière

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Carole, Delga, présidente de la région Occitanie et ancienne ministre, qualifie de « très bonne chose » l’annonce du président de la République sur le reste à charge zéro concernant les lunettes, les prothèses auditives, et les prothèses dentaires. « Après sur les autres sujets, il a dit qu’il va y avoir des lois, mais il n’y a pas beaucoup plus d’annonces » nuance-t-elle.

Beaucoup d’attentes reposaient sur ce discours, mais la socialiste s’avère déçue : « Je n’ai pas vu d’annonces fortes, je n’ai pas vu un tournant social. Il y a des annonces d’une future loi sur la dépendance, sur l’hôpital, ce qui est intéressant c’est les mesures de prévention (…) mais après il n’y a pas une mesure forte qui va permettre de réduire les inégalités » regrette-t-elle, et martèle : « Il n’y a pas de conquête, il n’y a pas d’avancées ».

Sur la question du financement du reste à charge zéro, elle met en garde : « Après avoir fait une annonce, il ne faut pas que cela soit financé indirectement par des hausses de tarifs, donc il faut y travailler ».

« Je serai vigilante, il ne faut pas se limiter à de belles annonces de communications, mais être dans le réel » conclut-elle.

Mardi soir, une vidéo d’Emmanuel Macron a été publiée sur les réseaux sociaux. Il y déclare notamment que la France met « un pognon de dingue » dans les aides sociales, et que ça ne résolvait rien.

« Moi je pense à ceux qui bénéficient de ces allocations de solidarité, et je pense qu’ils se sont sentis méprisés. Ils ne volent pas leur argent. Je pense qu’ils ont un sentiment d’humiliation, c’est dommage, c’est gratuit, et ce n’est pas un discours rassembleur, et la France a besoin d’être rassemblée » déplore Carole Delga.

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