Discours social de Marine Le Pen : Ian Brossat dénonce une « arnaque »
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Ian Brossat, chef de file du parti communiste aux élections européennes se montre très critique à l’égard de Marine Le Pen et notamment de son discours social.

Discours social de Marine Le Pen : Ian Brossat dénonce une « arnaque »

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Ian Brossat, chef de file du parti communiste aux élections européennes se montre très critique à l’égard de Marine Le Pen et notamment de son discours social.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La campagne des européennes est officiellement lancée. Ian Brossat bénéficie d’un bon accueil médiatique mais peine à décoller dans les sondages. Il critique ouvertement ce soir le discours social de Marine Le Pen : « Je ne veux pas en rester à l’idée que Madame Le Pen tient un discours social car ce n’est pas la réalité. » Il ajoute : « Elle tient peut-être un discours social mais la réalité de ses actes, et des actes des députés du Rassemblement national au Parlement européen, ce n’est pas le social. »

Le candidat du parti communiste pointe du doigt l’alliance de Marine Le Pen avec l’extrême droite autrichienne emmenée par le Parti de la liberté et parle d’une « arnaque » : « Ses alliés Autrichiens ont mis en place la semaine de 60 heures et Madame Le Pen veut nous faire croire que c’est avec ces gens-là qu’elle va construire une Europe sociale. Il n’y a pas une arnaque quelque part ? »

Ian Brossat conclut sur Marine Le Pen : « Elle n’est pas favorable à l’augmentation du SMIC, elle n’est pas favorable au retour de l’ISF sans doute car elle est concernée elle-même. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Discours social de Marine Le Pen : Ian Brossat dénonce une « arnaque »
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le