« Mézard a raison de dire que le Sénat, ce n’est pas l’Assemblée, prévient François Patriat. Il y a besoin de cohérence et cela passe forcément par une coordination. » Invité ce matin de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio, il rêve « non pas d’un intergroupe mais d’un groupe qui réunisse tous ceux qui sont La République en marche », qu’ils soient RDSE, PS, UDI « voire Républicains ». Il invite les sénateurs indécis à choisir, d’autant que dès que le parti d’Emmanuel Macron sera constitué, « la double appartenance ne sera plus autorisée ».
« C’est un groupe historique, qui a toujours réuni des femmes et des hommes de progrès »
Le son de cloche est différent du côté du Jacques Mézard. Invité de l’Épreuve de Vérité hier soir, sur Public Sénat, le ministre de l’Agriculture a dit que le groupe RDSE, dont il était le président jusqu’à son entrée au gouvernement, répondait déjà à ce besoin de « rassemblement ». Il souhaite le voir perdurer à l’issue des sénatoriales, qui se tiendront fin septembre. « C’est un groupe historique, le premier groupe parlementaire créé en France, qui a toujours réuni des femmes et des hommes de progrès. » Pour autant, il préfère que la décision revienne aux sénateurs RDSE qui, pour l’instant, ont « la ferme intention de garder (leur) groupe » selon leur nouveau président Gilbert Barbier. Et ils ont tout intérêt à rester groupés : ils sont aujourd’hui 17 et il faut 10 membres pour constituer un groupe.
Mézard sur le RDSE : « C’est un groupe historique, qui a toujours réuni des femmes et des hommes de progrès »