Domicile de François Patriat dégradé : une attaque « blessante, violente et délétère », dénonce le sénateur Renaissance

« Je suis un peu un habitué du problème. Je vis dans une maison isolée à la campagne, ma maison est accessible, tout le monde me connaît », a regretté le président du groupe RDPI du Sénat, François Patriat, qui a découvert des sangliers morts accrochés sur le portail de sa maison. « On doit respecter les élus », alerte-t-il, « il faut y mettre un stop ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est une nouvelle agression contre un élu. Dans la nuit de lundi à mardi, la maison du sénateur Renaissance François Patriat, en Côte-d’Or, a été visée. Deux sangliers morts ont été accrochés au portail et du fumier et de la laine ont été déversés. Plusieurs graffitis ont aussi été faits, comme « cette fois, passe le message à Macron ! » ou « n’oublie pas tes racines ! »

Le président du groupe RDPI (Renaissance) du Sénat a réagi à cet événement, ce mercredi, sur le plateau de Public Sénat. « Je ne voudrais pas me victimiser. (…) Ce qui s’est passé hier à Science Po Paris est beaucoup plus grave », a commencé François Patriat. « Je suis un peu un habitué du problème. Je vis dans une maison isolée à la campagne, ma maison est accessible, tout le monde me connaît et connaît ma fibre rurale et agricole. Je deviens souvent le bouc émissaire naturel du monde agricole, même si je les accompagne toujours », affirme le patron des sénateurs macronistes.

En revanche, « hier, ils ont vraiment débordé. Parce que le schéma était ordurier. La façon dont c’était traité était blessante, violente et délétère. Elle nuit à la cause du monde agricole », dénonce celui qui a été rapidement ministre de l’Agriculture.

« On doit respecter les élus », ajoute encore François Patriat, qui s’inquiète du « climat de violence, comme dans beaucoup de pays, qui s’installe dans le pays. Cette fois-ci, c’est le domaine. Pourquoi pas les personnes après ? Il faut y mettre un stop ».

Partager cet article

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Domicile de François Patriat dégradé : une attaque « blessante, violente et délétère », dénonce le sénateur Renaissance
3min

Politique

Santé mentale : « 25% des lycéennes ont déjà pensé à la mort », s’alarme la spécialiste Angèle Malâtre-Lansac

Décrété « Grande cause nationale » en 2025, les troubles de la santé mentale concernent 13 millions de français. Un enjeu de santé publique qui touche fortement la jeunesse. Si la question est au centre du débat public, les solutions tardent à être mises en place et le secteur de la psychiatrie manque de moyens. Cette semaine dans Et la Santé ça va ?, Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Céline Brulin et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé mentale pour en débattre.

Le

Domicile de François Patriat dégradé : une attaque « blessante, violente et délétère », dénonce le sénateur Renaissance
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le