Domicile de François Patriat dégradé : une attaque « blessante, violente et délétère », dénonce le sénateur Renaissance

« Je suis un peu un habitué du problème. Je vis dans une maison isolée à la campagne, ma maison est accessible, tout le monde me connaît », a regretté le président du groupe RDPI du Sénat, François Patriat, qui a découvert des sangliers morts accrochés sur le portail de sa maison. « On doit respecter les élus », alerte-t-il, « il faut y mettre un stop ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est une nouvelle agression contre un élu. Dans la nuit de lundi à mardi, la maison du sénateur Renaissance François Patriat, en Côte-d’Or, a été visée. Deux sangliers morts ont été accrochés au portail et du fumier et de la laine ont été déversés. Plusieurs graffitis ont aussi été faits, comme « cette fois, passe le message à Macron ! » ou « n’oublie pas tes racines ! »

Le président du groupe RDPI (Renaissance) du Sénat a réagi à cet événement, ce mercredi, sur le plateau de Public Sénat. « Je ne voudrais pas me victimiser. (…) Ce qui s’est passé hier à Science Po Paris est beaucoup plus grave », a commencé François Patriat. « Je suis un peu un habitué du problème. Je vis dans une maison isolée à la campagne, ma maison est accessible, tout le monde me connaît et connaît ma fibre rurale et agricole. Je deviens souvent le bouc émissaire naturel du monde agricole, même si je les accompagne toujours », affirme le patron des sénateurs macronistes.

En revanche, « hier, ils ont vraiment débordé. Parce que le schéma était ordurier. La façon dont c’était traité était blessante, violente et délétère. Elle nuit à la cause du monde agricole », dénonce celui qui a été rapidement ministre de l’Agriculture.

« On doit respecter les élus », ajoute encore François Patriat, qui s’inquiète du « climat de violence, comme dans beaucoup de pays, qui s’installe dans le pays. Cette fois-ci, c’est le domaine. Pourquoi pas les personnes après ? Il faut y mettre un stop ».

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Domicile de François Patriat dégradé : une attaque « blessante, violente et délétère », dénonce le sénateur Renaissance
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le