Entre un siège de député, ou la gestion d'un exécutif local, Dominique Bussereau a pris sa décision : l’ancien ministre se sépare de son mandat de député. Ce, afin de se concentrer sur ses mandats locaux de président du conseil général de la Charente-Maritime, et de président de l'Assemblée des départements de France.
« A cette période de ma vie, je préfère le mandat départemental. Je vois que beaucoup de sénateurs et de députés socialistes, centristes, libéraux, de droite font ce choix car c’est vrai que dans une vie publique, le mandat qui donne le plus de bonheur c’est le mandat local », explique l’homme politique.
Plutôt défavorable à la loi sur le non-cumul des mandats qui rentrera en vigueur cet été, Dominique Bussereau estime que cela « va dans le sens de la société ».
« La loi sur le non-cumul des mandats est souhaitée par nos concitoyens. François Fillon s’il est élu sera certainement amené à moderniser nos institutions, mais je ne pense pas qu’on reviendra sur cette notion », a-t-il affirmé.
Un dernier espoir pour les opposants ?
Lors de sa conférence de presse, Gérard Larcher avait mentionné qu’effectivement François Fillon ne reviendrait pas sur cette réforme juste après son élection, en cas de victoire.
En revanche, le président du Sénat n’a pas fermé la porte pour la suite, en renvoyant au référendum que le candidat fera plus tard sur les institutions.
Le 2 février prochain, L'Assemblée des départements de France (ADF) recevra au palais du Luxembourg les candidats à la présidentielle. Un événement que vous pourrez suivre en direct sur Public Sénat.