Dominique de Villepin invite les Républicains à garder leur « sang-froid »
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a encouragé mardi les Républicains à "garder leur sang-froid", et à ne pas "céder...

Dominique de Villepin invite les Républicains à garder leur « sang-froid »

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a encouragé mardi les Républicains à "garder leur sang-froid", et à ne pas "céder...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a encouragé mardi les Républicains à "garder leur sang-froid", et à ne pas "céder aux sirènes de l'entourage du président de la République", estimant qu'ils peuvent s'attendre à de "bonnes nouvelles" pour les prochains scrutins.

"La droite républicaine, Les Républicains pourraient parfaitement, s'ils étaient capable de patience et de travail d'équipe, tranquillement attendre les municipales", a déclaré M. de Villepin, invité de BFMTV et RMC.

"Aujourd'hui le risque pour eux c'est la perte de sang-froid, c'est de céder aux sirènes de l'entourage du président de la République cherchant à débaucher les uns les autres. Ca c'est mortel, la lâcheté est toujours mortelle !", a-t-il poursuivi, quelques jours après la publication d'une tribune de 72 maires et élus locaux de droite et du centre en faveur d'Emmanuel Macron.

Pour l'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a quitté Les Républicains, ces derniers peuvent "s'attendre et préparer de bonnes nouvelles" aux municipales comme aux régionales, "compte tenu des positions très fortes qu'ils ont à l'intérieur du pays".

Il a mis en garde contre le "danger mortel pour la démocratie française" que représente le face-à-face entre un "extrême centre" et un "mouvement populiste qui risque de faire la synthèse entre l'extrême droite et l'extrême gauche, dans un scénario à l'italienne".

"Parier sur l'idée qu'il n'y a pas d'alternative à Emmanuel Macron, c'est une faute politique", s'est-il alarmé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Dominique de Villepin invite les Républicains à garder leur « sang-froid »
2min

Politique

« On impose des rythmes de cadres à des enfants », constate Sylvain Chemin, membre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Depuis septembre, près de 140 citoyens tirés au sort se réunissent plusieurs fois par mois au Conseil économique et social pour débattre des temps de l’enfant. Sylvain Chemin, responsable immobilier à Cherbourg-en-Cotentin et père d’une collégienne en classe de 6ème, a pris part aux travaux de cette nouvelle Convention. Son constat est clair et limpide, la réalité des collégiens et des lycéens est à rebours des mesures préconisées. Il témoigne au micro de Quentin Calmet dans l’émission Dialogue Citoyen.

Le

World News – October 14, 2025
10min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : vers « un vote contre » des députés Renaissance, mais un soutien des sénateurs macronistes

La suspension de la réforme des retraites divise au sein de Renaissance. « Il y a deux écoles », entre ceux, plutôt issus de l’aile gauche, prêts à soutenir « le deal » entre Sébastien Lecornu et le PS, et les autres, notamment de l’aile droite, qui ne veulent pas se « dédire » et pour qui cette « concession énorme » reste au travers de la gorge…

Le

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement
5min

Politique

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement

La définition des séances de travail sur le budget 2026 a froissé le président du Sénat, mardi, lors d’une réunion avec les présidents de commission et le gouvernement. Il estime que le Sénat ne peut pas prendre le relais des textes budgétaires dans de bonnes conditions. Une nouvelle conférence des présidents doit revenir sur la question la semaine prochaine.

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
5min

Politique

Lutte contre le communautarisme : la droite du Sénat propose encore une fois de réviser la Constitution

Lundi, le Sénat examinera une proposition de loi de la droite et du centre visant à inscrire dans la Constitution que « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect des règles applicables ». Un principe que la majorité sénatoriale remet à l’ordre du jour régulièrement ces dernières années par le dépôt de différents textes. On retrouve aussi la même idée dans un texte de Marine Le Pen.

Le