Dossier libyen: BHL n’a “pas de doute” sur l’innocence de Sarkozy

Dossier libyen: BHL n’a “pas de doute” sur l’innocence de Sarkozy

Le philosophe Bernard Henri-Lévy, très impliqué dans la décision française d'intervenir contre Mouammar Kadhafi en 2011, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le philosophe Bernard Henri-Lévy, très impliqué dans la décision française d'intervenir contre Mouammar Kadhafi en 2011, a indiqué vendredi n'avoir "pas de doute" sur l'innocence de Nicolas Sarkozy, mis en examen pour "corruption passive" et "recel de fonds libyens".

"Je ne suis pas le plus mauvais témoin de ces mois-là et je ne pense pas que Nicolas Sarkozy ait pu être coupable de ce dont on l'accuse aujourd'hui", a-t-il déclaré sur Europe 1.

"La Libye de Kadhafi, comme la Syrie de Bachar El-Assad, sont des petites Loubiankas (ex QG du KGB) du désert où l'on fabrique des faux à tire-larigot d'où l'on peut lancer les rumeurs les plus folles", a estimé Bernard Henri-Lévy.

"Et je pense toujours que cette guerre en Libye était juste et que c'est ce qu'on aurait dû faire depuis longtemps en Syrie", a-t-il ajouté.

Après cinq ans d'enquête, le juge Serge Tournaire a mis en examen le 21 janvier Nicolas Sarkozy pour "corruption passive", "recel de fonds libyens" et "financement illégal de campagne", des faits qu'il conteste farouchement.

Les juges mènent des investigations d'envergure sur des accusations de financement de sa campagne présidentielle de 2007 avec de l'argent libyen, lancées par d'anciens dignitaires du régime de Mouammar Kadhafi.

L'affaire avait rebondi en novembre 2016, avec les déclarations explosives de Ziad Takieddine quand il avait affirmé avoir lui-même remis 5 millions d'euros d'argent libyen au camp Sarkozy quelques mois avant son élection à la présidence.

BHL, figure de l'intellectuel engagé, était devenu en 2011 un lobbyiste efficace au service de l'opposition libyenne, au point d'avoir une influence remarquée sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy.

Dans la même thématique

Paris: French New Government Weekly Cabinet Meeting
4min

Politique

Agriculture : Michel Barnier annonce des prêts garantis et une aide de 75 millions d’euros, les éleveurs attendent de voir

En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.

Le

Saint Ouen : Karime Boumrane new political movment France Humaine et Forte
8min

Politique

Glucksmann, Bouamrane, Delga : « Le crépuscule du macronisme peut faire espérer une reconstruction à gauche »

Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.

Le

Politique

Dette : « la France fait partie des moins bons élèves » reconnait cette eurodéputée macroniste

Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.

Le

Dossier libyen: BHL n’a “pas de doute” sur l’innocence de Sarkozy
3min

Politique

Immigration : « Il faut faire attention à ce que l’on dit sur ce sujet-là », s’agace Laurent Marcangeli après les propos de Bruno Retailleau

Au micro de Public Sénat, Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, a tenu à se démarquer des propos polémiques tenus par le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur l’immigration. Une situation qui en dit long sur les lignes de fracture qui traversent les soutiens au gouvernement.

Le