Drapeau européen: le bureau de l’Assemblée confirme sa présence dans l’hémicycle
Le bureau de l'Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, a officialisé mercredi la présence du drapeau européen...

Drapeau européen: le bureau de l’Assemblée confirme sa présence dans l’hémicycle

Le bureau de l'Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, a officialisé mercredi la présence du drapeau européen...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le bureau de l'Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, a officialisé mercredi la présence du drapeau européen dans l'hémicycle, que les Insoumis avaient échoué à faire remplacer par le drapeau de l'ONU.

"A la demande du président du groupe de La République en Marche", Richard Ferrand, "le bureau a confirmé formellement la présence du drapeau européen et du drapeau national dans l'hémicycle", selon un compte-rendu de la réunion.

Le bureau a également décidé que "le drapeau européen avait vocation à être présent dans d'autres lieux de l'Assemblée".

Le drapeau européen est déjà présent, au côté du drapeau français, à l'hôtel de Lassay depuis le début de la présidence de François de Rugy (LREM, ex-écologiste).

La demande des députés de la France Insoumise de retirer le drapeau européen de l'hémicycle, pour le remplacer par celui de l'ONU, a été rejetée le 11 octobre dans l'hémicycle, après un débat nourri. Les élus de la majorité avaient notamment défendu "un symbole de paix", comme l'avait fait dès son élection à la présidence de l'Assemblée François de Rugy en juin après des critiques de Jean-Luc Mélenchon.

Le numéro un de LFI avait lui affirmé qu'Emmanuel Macron n'avait "pas le droit" d'imposer le drapeau européen qui est à ses yeux un emblème "confessionnel". Car son créateur, Arsène Heitz, avait expliqué s'être inspiré des représentations de la Vierge Marie avec le visage entouré de douze étoiles.

Emmanuel Macron a officiellement effectué la démarche pour que la France reconnaisse les symboles européens, comme le drapeau, a annoncé l'Elysée le 19 octobre en marge d'un sommet européen à Bruxelles. Le président de la République s'était dit "très heureux (...) là où plusieurs cherchent aujourd’hui à créer des divisions, un repli français, de réaffirmer l’attachement de la France au drapeau et à l’hymne européens".

La reconnaissance par la France, avait expliqué le président de la République le 10 octobre en annonçant son intention, "ne permettra pas à certains d'enlever le drapeau européen de l'hémicycle français ou de tout autre lieu".

Le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d'or sur fond bleu et l'hymne tiré de "L'Ode à la joie" de Beethoven notamment ont été reconnus jusqu'alors comme symboles par 16 des 28 pays européens, par la signature d'une déclaration annexée au traité de Lisbonne.

Le drapeau européen a fait son entrée pour la première fois dans l'hémicycle en 2008 pour la présidence française de l'UE.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Drapeau européen: le bureau de l’Assemblée confirme sa présence dans l’hémicycle
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Drapeau européen: le bureau de l’Assemblée confirme sa présence dans l’hémicycle
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le