Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Drapeaux en berne après la mort d’Yvan Colonna : « Un acte inadmissible », pour Brice Hortefeux
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« Une faute » pour le chef de l’Etat. La mise en berne des drapeaux corse par la collectivité de Corse suite à la mort d’Yvan Colonna n’a pas manqué de faire réagir, même au plus haut sommet de l’Etat. Le gouvernement avait jusque là joué l’apaisement. Gérald Darmanin avait même mis l’autonomie sur la table face à la montée des violences, ce que regrette Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy : « La marque de ce quinquennat c’est le recul de l’autorité dès lors qu’il y a un obstacle. Le début du quinquennat avec la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement a capitulé. Sur la question corse, il y a 70 policiers et gendarmes blessés en une journée et l’on dit ‘très bien, autonomie’. »
« Une initiative institutionnelle en hommage à celui qui a assassiné le représentant institutionnel de l’Etat sur l’île »
Si « le Président de la République a raison de condamner la mise en berne des drapeaux », la pente est glissante pour Brice Hortefeux, « on commence par autonomie et on aboutit à indépendance. » D’après lui, « face à la violence en Corse, l’Etat a capitulé. C’est une erreur lorsqu’il y a de la violence que d’adresser un signal de faiblesse, la fermeté doit répondre à la violence, pas la compromission. »
L’ancien ministre de l’Intérieur estime bien qu’il faut « que toute la lumière soit faite sur le dysfonctionnement pénitentiaire qui a permis cette agression de 8 minutes. Il faut que l’Etat analyse les responsabilités. » Il n’en reste pas moins que Brice Hortefeux fait part de « son incompréhension devant cet acte inadmissible », dans la mesure où il représente « une initiative institutionnelle en hommage à celui qui a assassiné le représentant institutionnel de l’Etat sur l’île. »