Cette semaine, le Premier ministre enchaîne les consultations, en recevant tour à tour les présidents des groupes parlementaires sur la réforme constitutionnelle. Mardi, à leur sortie de Matignon, les communistes étaient pour le moins en colère d’apprendre que le gouvernement comptait limiter le droit d’amendement des parlementaires. Une amertume partagée par l’ensemble des formations politiques, hors LREM. « Une atteinte grave à la démocratie parlementaire » avait, par exemple, réagi le président du groupe LR, Bruno Retailleau. (voir notre article)
Le président du groupe Les indépendants, République et Territoires, Claude Malhuret, qui était reçu hier par Édouard Philippe se veut rassurant. « Je l’ai trouvé tout à fait à l’écoute sur ce sujet. Je ne pense pas qu’on soit dans le cadre d’un drame. Je pense que ce gouvernement sera prêt à discuter sur ce sujet qui tient à cœur de tous les parlementaires » a-t-il assuré. Selon lui « ce n’est pas par effet cosmétique », que le Premier ministre reçoit les présidents de groupe, « mais pour réellement discuter avec eux ».