Droit de réponse du Président aux parlementaires : « Je ne vois pas en quoi cela affaiblirait le Premier ministre » estime Belloubet
Nicole Belloubet, ministre de la Justice, était l’invitée de Territoires d’Infos, mardi matin, sur Public Sénat. Lors de son discours au Congrès, le Président de la République a indiqué qu’un amendement serait déposé dans le texte sur la révision constitutionnelle pour qu’il puisse assister aux réponses des parlementaires.

Droit de réponse du Président aux parlementaires : « Je ne vois pas en quoi cela affaiblirait le Premier ministre » estime Belloubet

Nicole Belloubet, ministre de la Justice, était l’invitée de Territoires d’Infos, mardi matin, sur Public Sénat. Lors de son discours au Congrès, le Président de la République a indiqué qu’un amendement serait déposé dans le texte sur la révision constitutionnelle pour qu’il puisse assister aux réponses des parlementaires.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron a annoncé lundi, lors de son discours devant le Congrès, que le gouvernement déposerait un amendement pour qu’il puisse assister jusqu’à la fin et écouter les réponses des parlementaires.

La garde des Sceaux, Nicole Belloubet n’y voit pas un affaiblissement du Premier ministre qui « conduit au quotidien l’action du gouvernement ». « Le Président de la République dresse les perspectives, il n’est pas dans la tactique du quotidien, il est dans la stratégie macro, on a bien là la distinction entre les deux » explique-t-elle.

Des parlementaires de l’opposition estiment que cela pourrait tendre vers une hyperprésidentialisation du régime. « Les élus de l’opposition se contredisent, parce qu’ils disaient hier matin : c’est un scandale le Président vient délivrer un message et il ne répond pas, l’après-midi le Président fait une proposition qui permet sur une séquence de pouvoir engager un dialogue et on a les observations que vous formulez » soulève la ministre.

Cet amendement n’introduirait-il pas un nouvel élément de division entre l’opposition et la majorité ? « Nous en discuterons » répond la garde des Sceaux. « Encore une fois, il s’agit pour le Président de la République, à un moment donné, dans l’année, de répondre aux élus de la nation. Ca ne me semble pas quelque chose d’absolument insurmontable dans sa conception ».

Belloubet amendement Versailles
00:16

Partager cet article

Dans la même thématique

Droit de réponse du Président aux parlementaires : « Je ne vois pas en quoi cela affaiblirait le Premier ministre » estime Belloubet
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le