Dupont-Aignan (DLF): « conflit d’intérêts monstrueux » autour de Fillon
Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout La France à l'élection présidentielle, a dénoncé jeudi un "conflit d'intérêts monstrueux"...

Dupont-Aignan (DLF): « conflit d’intérêts monstrueux » autour de Fillon

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout La France à l'élection présidentielle, a dénoncé jeudi un "conflit d'intérêts monstrueux"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout La France à l'élection présidentielle, a dénoncé jeudi un "conflit d'intérêts monstrueux" autour de François Fillon qui a dévoilé parmi les clients de sa société de conseil, l'assureur Axa.

"Quand je vois que François Fillon a reçu dans sa société, où il est seul, 200.000 euros d'Axa, et qu'il nous expliquait il y a quelques mois que M. (Henri) De Castries, l'ancien président d'Axa, pouvait être un grand ministre, qu'il nous expliquait qu'il fallait ne pas rembourser les petits bobos, je me dis mais c'est un conflit d'intérêts monstrueux", a dit le député de l'Essonne sur Public Sénat/Sud Radio.

Évoquant lundi sa société de conseil, François Fillon avait déclaré devant les journalistes: "J'ai exercé de 2012 à 2016 cette activité en toute légalité, j'ai donné des conférences dans de nombreux pays, publiques, j'ai conseillé des entreprises". Il avait cité "l'assureur Axa, la société Fimalac", dont son ami Marc Ladreit de Lacharrière est le PDG, et "la banque Oddo" parmi ses clients.

"Comment M. Fillon va pouvoir la tête haute demander aux Français des sacrifices alors qu'il ne se les est pas appliqués à lui-même?", a-t-il demandé.

Assurant qu'il n'avait lui-même "jamais reçu un centime d'une entreprise privée", M. Dupont-Aignan a cependant estimé qu'il ne fallait "pas accabler Fillon si on n'est pas juste vis-à-vis de (Emmanuel) Macron", qu'il a qualifié de "masque de la modernité sur la régression sociale du XIXe siècle".

"Il faut qu'Emmanuel Macron clarifie ses liens avec la finance internationale", a dit le candidat, appelant l'ancien ministre de l’Économie à dévoiler ses donateurs "au-dessus de 1.000 euros".

Enfin, M. Dupont-Aignan s'est refusé à commenter les sondages qui lui accordent un score modeste de 2% à la présidentielle.

"Les sondages manipulent l'opinion. Je dis aux Français, votez selon votre cœur. Les sondages ont été toujours démentis (...) et vous savez les Français ne sont pas dupes. Et les sondages on les emmerde", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Dupont-Aignan (DLF): « conflit d’intérêts monstrueux » autour de Fillon
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le