Dupont-Aignan exclut de siéger dans un groupe commun avec le FN
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat aux législatives dans l'Essonne, a exclu mercredi de siéger dans...

Dupont-Aignan exclut de siéger dans un groupe commun avec le FN

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat aux législatives dans l'Essonne, a exclu mercredi de siéger dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat aux législatives dans l'Essonne, a exclu mercredi de siéger dans un même groupe que le Front national s'il était réélu à l'Assemblée nationale.

"Non, nous sommes indépendants, il y aura des partis indépendants à l'Assemblée", a répondu M. Dupont-Aignan, interrogé par France Inter sur l'hypothèse qu'il puisse siéger avec le FN.

"Je suis indépendant, j'ai mon caractère, tout le monde le sait, je crois en mes idées", a ajouté le député-maire de Yerres (8ème circonscription de l'Essonne), qui brigue un cinquième mandat à l'Assemblée.

Debout la France (DLF) avait assuré la semaine dernière n'avoir passé "aucune alliance ni accord législatif" avec qui que ce soit et notamment le Front national de Marine Le Pen, que M. Dupont-Aignan avait soutenue au second tour de la présidentielle.

"Je maintiens que cette coalition était une bonne coalition pour ce pays, maintenant j'ai dit à l'époque (...) que cette coalition était faite de deux partenaires indépendants", a affirmé mercredi M. Dupont-Aignan.

"Il n'y a plus que trois partis d'opposition à cette grande mélasse d'En Marche et des Républicains, La France Insoumise, le Front national et Debout la France", a-t-il estimé. "Ce sont trois partis différents, avec leur personnalité, leur histoire, leur projet, et je pense que les Français maintenant ont des élections législatives, il leur appartient de choisir".

Lors d'un point-presse hebdomadaire au siège du FN à Nanterre concernant les législatives, Nicolas Bay, patron de cette campagne pour le parti de Marine Le Pen, a répondu à ce sujet: "On verra ce qui se passe dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale".

"Je crois que le rassemblement de second tour aux législatives pourra se faire" avec les candidats de Nicolas Dupont-Aignan "pour faire en sorte de battre à chaque fois que c'est possible les candidats de M. Macron", a-t-il poursuivi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Dupont-Aignan exclut de siéger dans un groupe commun avec le FN
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Dupont-Aignan exclut de siéger dans un groupe commun avec le FN
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le