Dupont-Aignan: les sondages ne « valent rien »
Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, a affirmé mardi que les sondages, qui le placent actuellement autour de 3% pour...

Dupont-Aignan: les sondages ne « valent rien »

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, a affirmé mardi que les sondages, qui le placent actuellement autour de 3% pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, a affirmé mardi que les sondages, qui le placent actuellement autour de 3% pour le premier tour de l'élection présidentielle, ne "valaient rien".

"On les suit tous, on va pas faire semblant mais on sait qu'ils valent rien, je vais vous dire pourquoi, les sondages sont une photographie à l'instant T!", a affirmé le député de l'Essonne lors de l'émission "L’Épreuve de vérité" (Public Sénat / Les Echos / AFP / Radio Classique).

"Souvenez-vous, monsieur Hamon était à 2% quand il a commencé sa campagne" pour la primaire socialiste élargie, finalement remportée fin janvier, "M. Fillon était à 8%, et je pourrais vous citer des exemples étrangers", a-t-il argumenté.

"Est-ce qu'on pourrait arrêter de parler que des sondages qui auto-entretiennent ceux qui nous gouvernent depuis tant d'années et qui nous font tant de mal ?", a-t-il demandé.

Interrogé sur son espace politique, il a répliqué en disant : "Quand M. Fillon était face à MM. Juppé et Sarkozy, vous, les journalistes, vous passiez votre temps à lui dire +où est votre espace politique ?+. Quand M. Hamon s'est présenté, tout le monde lui disait :+Où est votre espace politique ?+. Quand M. Trump s'est présenté, tout le monde ricanait, on disait : +Il est à 1%+."

"Est-ce qu'un jour on va arrêter de suivre des sondages payés par des grands partis et publiés dans des grands journaux qui appartiennent à une oligarchie ?", a encore demandé celui qui a fait 1,79% à la présidentielle 2012.

Ces sondages visent, selon lui, à "rabaisser les idées nouvelles. C'est un peu comme en économie. En France, je pense pas que Steve Jobs aurait inventé Apple dans son garage. On lui aurait dit : +T'es trop petit+".

M. Dupont-Aignan a assuré qu'il irait jusqu'au premier tour, malgré les appels du pied du Front national à une "union" le plus tôt possible: "J'ai des convictions à défendre".

Les 500 parrainages nécessaires à une candidature ? "On les aura".

Partager cet article

Dans la même thématique

Dupont-Aignan: les sondages ne « valent rien »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le