Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à la présidentielle, a proposé mercredi "une charte" aux imams en France lors d'un meeting à la Mutualité à Paris et le "charter" s'ils la refusent.
S'exprimant devant plus d'un demi-millier de partisans sur le burkini, qui n'a "rien à voir avec un islam raisonnable mais qui est une provocation", le député de l'Essonne a assuré qu'il y avait "une civilisation à défendre" et que c'était "aux religions de s'adapter aux lois de la République". "Si on n'est pas contents en France, on s'en va!"
Pour lui il faut "clarifier": comme "avec la religion catholique" et les "rabbins", il faut qu'"on fasse signer un contrat avec les imams, en six points".
M. Dupont-Aignan en a précisé cinq : "interdiction des financements de l'étranger, pas d'obligation du voile, possibilité de renoncer à la religion, égalité hommes-femmes, étourdissement des animaux avant l'abattage, etc."
"Si vous acceptez ces six points et que vous les respectez, on ouvre la mosquée et on la surveille! Si vous les refusez, eh bien c'est charter !" a lancé le candidat à la présidentielle, applaudi par ses partisans dans une salle comble.
M. Dupont-Aignan s'est exprimé pendant une quinzaine de minutes avant de répondre à des questions de l'assistance, parmi laquelle plusieurs responsables de son parti, ou de partisans via Internet.
Il s'en est pris à plusieurs reprises au nouveau champion des Républicains, François Fillon, accusé de vouloir "détruire la Sécu", mais aussi à la "famille" Le Pen.
Le candidat a qualifié ses partisans de "résistants": "Il faut être courageux pour affronter ceux qui nous manipulent, ceux qui profitent de la mondialisation, de ce cheval de Troie qu'est l'UE."
Nicolas Dupont-Aignan (c), candidat Debout la France à la présidentielle, le 7 décembre 2016 à Paris
AFP
M. Dupont-Aignan a demandé aux médias un "débat" avant le premier tour de la présidentielle, fin avril, avec "M. Macron, avec M. Mélenchon, avec Mme Le Pen, avec M. Fillon, avec M. Valls".
Pour lui, Valls, Macron ou Fillon, c'est "une imposture parce que c'est pire encore" que François Hollande et Nicolas Sarkozy.
"Quand est-ce qu'on va arrêter de nous prendre pour des cons ? (...). Chaque élection ce sont les mêmes fadaises (...). Le contenu est le même, seul l'emballage diffère, ça fait 30 ans que ça dure", a-t-il vitupéré.
"Combien de temps allez-vous voter pour ceux qui nous font souffrir, qui détruisent notre civilisation, nos valeurs, combien de temps allez vous subir votre destin?" a-t-il encore interrogé.
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Les appels au blocage le 10 septembre prochain sont accueillis favorablement par les partis de gauche, La France Insoumise en tête. Le mouvement aux contours flous mais centré sur la contestation du budget de François Bayrou rappelle celui des Gilets jaune en 2018-2019.
Dans le sud de l'Ille-et-Vilaine, sur le territoire de la Roche aux fées, Léa Legentilhomme exerce un métier peu commun. Pour lutter contre la pollution de l'eau, elle replante des arbres et des haies qui ont été massivement arrachés il y a 50 ans, lors du remembrement, où 360 kilomètres de haies avaient été supprimés rien que sur la commune. Dans « Le village qui voulait replanter des arbres » diffusé cet été sur Public Sénat - et lauréat d'un label d'or du Film d'utilité publique - Brigitte Chevet raconte la nécessité actuelle de replanter, et les difficultés auxquelles Léa se confronte.
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