Dussopt relève « une tradition de conflit » à la SNCF
Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat à la fonction publique, a estimé mardi qu'il existait à la SNCF "une tradition de conflit", ...

Dussopt relève « une tradition de conflit » à la SNCF

Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat à la fonction publique, a estimé mardi qu'il existait à la SNCF "une tradition de conflit", ...
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat à la fonction publique, a estimé mardi qu'il existait à la SNCF "une tradition de conflit", "une volonté d'entrer directement dans le rapport de force", au moment où débute une grève contre la réforme ferroviaire du gouvernement.

Sans reprendre la formule du député LREM Gabriel Attal qui avait appelé lundi à sortir de la "gréviculture", Olivier Dussopt a observé sur franceinfo que dans les 40 ou 45 dernières années, la SNCF n'avait "pas connu une année sans grève".

"Je ne sais pas s'il y a une culture de la grève, mais il y a une volonté d'entrer directement dans le rapport de force", a-t-il dit, évoquant aussi "une tradition de conflit".

Selon Olivier Dussopt, "l'enjeu est simple, c'est expliquer aux cheminots et aux usagers ce que le gouvernement veut faire", à savoir "sauver et moderniser" la SNCF.

"Il faut convaincre les cheminots", a-t-il dit.

Mardi les syndicats de la SNCF engagent un mouvement de grève au long cours, à raison de deux jours sur cinq jusqu'en juin contre le projet de réforme du rail, qui "vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique", selon eux.

Partager cet article

Dans la même thématique

Dussopt relève « une tradition de conflit » à la SNCF
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le