E. Philippe sur la Gare St-Charles: « Nous ne baissons pas la garde »
Le Premier ministre Édouard Philippe a réagi dimanche à l'attaque de la gare Saint-Charles à Marseille, après laquelle le parquet...

E. Philippe sur la Gare St-Charles: « Nous ne baissons pas la garde »

Le Premier ministre Édouard Philippe a réagi dimanche à l'attaque de la gare Saint-Charles à Marseille, après laquelle le parquet...
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Le Premier ministre Édouard Philippe a réagi dimanche à l'attaque de la gare Saint-Charles à Marseille, après laquelle le parquet antiterroriste a été saisi, en déclarant "nous ne baissons pas la garde", sur Twitter.

"Colère et tristesse pour les victimes. Soutien aux militaires et policiers de Sentinelle qui nous protègent", a également tweeté M. Philippe.

Dans un communiqué, le Premier ministre a ensuite exprimé "sa colère et son indignation face à l'attaque de Marseille qui a provoqué la mort de deux de nos concitoyens", adressant "ses condoléances à leurs proches et ses pensées attristées à tous les Marseillais".

"Alors que le ministre de l’Intérieur se rend à la gare Saint-Charles dès cet après-midi, l’ensemble du gouvernement salue le courage et le professionnalisme des soldats qui ont neutralisé le criminel et stoppé sa folie meurtrière. Il rend également hommage à tous ceux qui nous protègent au quotidien partout en France au travers du dispositif Sentinelle. Le gouvernement a réaffirmé le 14 septembre dernier son engagement dans la pérennisation de ce dispositif", a ajouté M. Philippe.

"Il revient désormais à la section antiterroriste du Parquet de Paris de faire la lumière sur les circonstances de cet événement tragique", a-t-il conclu.

Deux femmes ont été tuées à coups de couteau dimanche gare Saint-Charles à Marseille par un homme qui aurait crié "Allah Akbar" avant d'être abattu par des militaires, conduisant le parquet antiterroriste à se saisir de l'enquête.

L'attaque a eu lieu vers 13H45, sur le parvis de la gare principale de Marseille. L'assaillant aurait crié "Allah Akbar" en passant à l'acte, selon une source proche de l'enquête. L'une des femmes aurait été égorgée, et l'autre poignardée, a précisé cette source.

La piste terroriste est privilégiée par les enquêteurs qui restent toutefois prudents, certains éléments devant encore être éclaircis. L'enquête a été ouverte pour assassinats et pour tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique.

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